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ERIC CIOTTI PIÈGE L'ALGÉRIE !

  • 29 juin
  • 2 min de lecture
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Le 26 juin 2025, Éric Ciotti, Chef du groupe Union des droites pour la République, a marqué les esprits à l’Assemblée nationale française en retirant une proposition de résolution visant à dénoncer les Accords franco-algériens de 1968, qui facilitent la circulation et le séjour des algériens en France.


Ce texte, soutenu par le Rassemblement National et Horizons, semblait promis à un vote favorable, mais Ciotti a choisi de temporiser, invoquant un "impératif humanitaire" : la libération de Boualem Sansal, écrivain franco-algérien emprisonné en Algérie depuis novembre 2024.


"L’objectif est la libération de Boualem Sansal, une grande voix de paix, un grand écrivain, dont nous devons soutenir le combat ", a-t-il déclaré, soulignant la proximité du verdict en appel de l’écrivain, prévu le 1er juillet 2025.



Boualem Sansal, âgé de 80 ans et atteint d’un cancer, risque 10 ans de prison pour avoir affirmé que Tlemcen appartenait historiquement au Maroc, des propos jugés sacrilèges par le régime algérien. Le parquet algérien a requis 10 ans de prison en appel, après une condamnation à 5 ans en première instance.


Ce retrait, loin d’être une reculade, est une manœuvre géopolitique habile : en évitant une provocation directe, Ciotti maintient la pression sur l’Algérie pour qu’elle prenne ses responsabilités, tout en préservant un canal diplomatique.


Le ministre Laurent Saint-Martin a salué cet "esprit de responsabilité", notant que les services français travaillent ardemment à la libération de Sansal.


Cette décision intervient dans un climat de crise franco-algérienne, exacerbée par le soutien de Paris à la souveraineté marocaine sur le Sahara en juillet 2024, qui a poussé Alger à rappeler son ambassadeur.


L’Algérie, isolée face aux avancées diplomatiques du Maroc, se trouve acculée : une condamnation sévère de Sansal, après ce geste français, nuirait à son image internationale.


Cependant, Eric Ciotti, en suspendant la résolution, garde une carte en main, prêt à relancer le débat si Alger persiste dans la répression.


Cette stratégie expose les contradictions d’un régime algérien inflexible et intolérant à la critique, tandis que le Maroc, s’impose comme un modèle de diplomatie !



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