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LES ÉMIRATS RECADRENT LE RÉGIME ALGÉRIEN

  • 9 mai
  • 2 min de lecture

Dans un éditorial cinglant publié récemment par Al-Bayane, média émirati proche du pouvoir, les Émirats arabes unis ont répondu avec fermeté aux attaques répétées du régime algérien, qualifiant l’Algérie d’« État artificiel ». Cette mise au point officielle intervient dans un contexte où la Junte militaire d’Alger multiplie les provocations à l’encontre de tous ceux qui refusent de se plier à sa lecture biaisée de l’histoire et de la géopolitique régionale.


La fureur algérienne à l’encontre des Émirats ne date pas d’hier. Elle a été déclenchée lorsque, dans un geste souverain et fraternel, les Émirats arabes unis ont décidé d’ouvrir un consulat dans la ville marocaine de Laâyoune, capitale du Sahara marocain. Ce geste, hautement symbolique et politiquement clair, réaffirme le soutien émirati à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc.


Depuis cette décision, Abu Dhabi est devenu l’une des cibles privilégiées de la propagande algérienne, utilisée pour détourner l'attention de l’opinion publique algérienne d’une réalité sociale et économique catastrophique.


Le régime algérien, incapable de répondre aux aspirations de son peuple, choisit systématiquement la fuite en avant dans la confrontation. Il a transformé son isolement diplomatique en posture belliqueuse : conflits ouverts ou latents avec le Maroc, la Libye, le Mali, le Niger, le Burkina Faso, l’Espagne, la France... la liste des pays hostiles à la Junte ou visés par elle ne cesse de s’allonger. L’Algérie s’est elle-même condamnée à une marginalisation régionale, en soutenant les séparatismes, en abritant des groupes extrémistes et en sabordant toute initiative de coopération régionale.


Dans sa réponse, Al-Bayane rappelle une vérité historique que la propagande du régime algérien tente désespérément d’occulter : l’Algérie, en tant qu’État, est une création récente, née sur les décombres d’un territoire longtemps morcelé, administré par d’autres puissances du Maroc aux Turcs, en passant par les Espagnols et les Français. Ce passé discontinu contraste fortement avec la continuité étatique millénaire du Maroc.


Derrière un discours officiel de paix, la Junte algérienne est en réalité le principal pourvoyeur d’instabilité dans la région. Elle finance et soutient les milices séparatistes, en particulier le polisario, entrave toute tentative de normalisation entre voisins, et exporte la discorde plutôt que la solidarité. Le tout sous couvert d’un pseudo engagement anticolonial, devenu obsolète et ridicule.


Enfin, les Émirats rappellent avec justesse que le Maroc a été l’un des premiers pays à reconnaître l’unification des Émirats arabes unis, à soutenir leur fondation et à établir des relations solides et constantes. Ce lien historique s’est transformé au fil des décennies en une alliance stratégique, fondée sur le respect mutuel et la vision partagée d’un monde arabe stable et uni.


Comme toujours, la Junte algérienne préfère inventer des complots plutôt que de faire face à ses propres échecs. Tel-Aviv, Rabat, Abu Dhabi : pour elle, toute alliance constructive est perçue comme une menace. Un réflexe typique des régimes autoritaires en perte de contrôle, qui voient des ennemis partout sauf là où il faut : dans leurs propres mensonges, leur corruption et leur incompétence.

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