Rabat
top of page

6ÈME AU BALLON D’OR, HAKIMI VICTIME D’UN VOTE ORIENTÉ

  • 22 sept.
  • 2 min de lecture
4ÈME AU BALLON D’OR, HAKIMI VICTIME D’UN VOTE ORIENTÉ

Dans le football moderne, le Ballon d’Or continue de susciter fascination et polémiques. Pourtant, année après année, un constat demeure : ce trophée, censé récompenser le meilleur joueur du monde, ressemble davantage au Ballon d’Or du meilleur attaquant. Les défenseurs, eux, restent dans l’ombre, même lorsqu’ils redéfinissent leur poste et marquent l’histoire. En 2025, l’exemple le plus criant est celui de notre international marocain Achraf Hakimi, dont la saison aurait dû suffire à le placer tout en haut du podium.


Né en 1998 à Madrid mais fidèle au Maroc par choix du cœur, Hakimi a bâti un parcours exemplaire. Du Real Madrid au Borussia Dortmund, de l’Inter Milan au Paris Saint-Germain, il a toujours imposé son talent et sa discipline. Mais cette saison 2024-2025, il a franchi un palier : 10 buts et 14 passes décisives en 51 matchs, tout en disputant plus de 4000 minutes avec une régularité impressionnante. Notre internationale a terminé dans toutes les équipes types : Champions League, Ligue 1, Coupe du Monde des Clubs,... Défenseur ? Oui. Mais surtout buteur décisif en finale de Ligue des Champions, leader du PSG dans un quadruplé historique et capitaine inspirant des Lions de l’Atlas.


Le mérite est donc incontestable. Et pourtant, ce lundi 22 septembre, les regards se portent ailleurs. Une campagne médiatique orchestrée autour d’Ousmane Dembélé, promue jusque par le président du PSG lui-même, semble avoir pesé sur les votes. La question se pose : le Ballon d’Or récompense-t-il réellement le mérite, ou bien obéit-il aux logiques de communication et de popularité des attaquants ?


Hakimi, joueur fidèle, régulier, exemplaire, doit-il s’interroger sur ce traitement lorsqu’il réfléchira à son avenir ? Le Marocain n’a jamais trahi ses principes, que ce soit sur le terrain ou en dehors. Mais la frustration est grande : comment expliquer qu’un défenseur capable d’inspirer une génération, de représenter tout un peuple et de briller dans les plus grands rendez-vous, soit ignoré au profit d’un profil plus médiatisé ?


En réalité, cette injustice met en lumière les limites d’un système de vote où l’impact défensif, la régularité et le leadership pèsent bien moins que le nombre de buts marqués. Le Ballon d’Or, trophée du football mondial, devrait distinguer le joueur total. Or, cette saison, aucun joueur n’a incarné ce rôle mieux qu’Achraf Hakimi.


Pourtant, malgré cette injustice, Achraf Hakimi entre dans l’histoire. Avec cette 6ᵉ place, il signe le meilleur classement jamais atteint par un joueur marocain au Ballon d’Or. Un symbole fort qui inscrit son nom dans la légende, confirmant le rôle central du Maroc dans le football mondial.


Au-delà de la déception, il reste une fierté : le Maroc a offert au monde un latéral unique, capable de rivaliser avec les plus grands attaquants dans leurs propres chiffres. Et si ce trophée a encore une valeur, il doit un jour reconnaître que la grandeur du football ne se limite pas aux buts. En 2025, le monde a manqué une occasion historique : sacrer Achraf Hakimi Ballon d’Or par mérite.

3 commentaires


Membre inconnu
23 sept.

Ah c'est senghouli pleure

J'aime
Membre inconnu
24 sept.
En réponse à

Pleure pas enfants viol de soldats espagnole

J'aime
bottom of page