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ALGÉRIE/ISRAËL, LE FOOTBALL MET À NU LE DOUBLE DISCOURS POLITIQUE

  • 17 août
  • 2 min de lecture
Algérie Israel Football NC Magra Hapoël Haifa

Le régime algérien aime se présenter comme le dernier « défenseur de la cause palestinienne », jurant n’entretenir « aucun lien, ni de loin ni de près » avec Israël. Dans ses médias et ses tribunes officielles, Alger attaque sans relâche le Maroc pour ses relations assumées et transparentes avec l’État hébreu. Mais la réalité, une fois encore, met en lumière une hypocrisie criante : le transfert du joueur Abdou Salam Ag Jiddou du club algérien NC Magra vers Hapoël Haïfa, en Israël.



Les données consultées sur Transfermarkt, AiScore et FootballTransfers sont sans ambiguïté : le 15 juillet 2025, Salam Jiddou a signé au Hapoël Haïfa, quittant NC Magra. Et contrairement à ce qu’Alger aimerait faire croire, il ne s’agissait pas d’un joueur « libre » : son contrat en Algérie était toujours actif jusqu'au 30 juin 2026. Conséquence directe : il y a eu négociation entre les deux clubs, validation par le système officiel de la FIFA (TMS – Transfer Matching System) et versement d’une indemnité de transfert. Autrement dit, de l’argent algérien et israélien a bel et bien circulé dans un cadre officiel.


Les autorités algériennes affirment qu’un citoyen algérien qui se rend en Israël ne peut plus rentrer en Algérie. Pourtant, voilà qu’un joueur professionnel issu d’un club algérien rejoint un club israélien, avec l’aval implicite de son employeur et donc des instances sportives algériennes. Ce transfert ne peut exister sans la validation de la Fédération algérienne de football et de la FIFA. Voilà qui réduit à néant les grands discours enflammés sur la prétendue « ligne rouge » anti-israélienne.



En droit du sport, la situation est pourtant limpide. Un joueur sous contrat, comme l’était Salam Jiddou avec le NC Magra jusqu’en 2026, ne peut pas partir librement. Le règlement de la FIFA et la pratique dans le football professionnel sont clairs :


  • le club vendeur (ici NC Magra),

  • le club acheteur (Hapoël Haïfa),

  • et le joueur (qui signe un nouveau contrat),


Les trois parties doivent tous donner leur accord. Sans ce consensus tripartite, le transfert est impossible.


Autrement dit, le club algérien avait parfaitement le droit de refuser. Même si le joueur souhaitait partir, il restait juridiquement lié à son employeur, tenu d’honorer son contrat (entraînements, matches). Le NC Magra n’a pas seulement donné son aval : il a négocié, accepté les conditions financières et perçu une indemnité officielle.


Dès lors, si le régime algérien était fidèle à ses grandes proclamations politiques et à sa ligne de prétendu boycott absolu, il lui suffisait d’opposer un veto à ce transfert. C’était son droit le plus légitime. En l’acceptant, il a reconnu de facto un échange contractuel et financier avec un club israélien, et donc avec Israël.


Alors que le Maroc assume ses choix stratégiques et transparents, l’Algérie continue de jouer la carte du double discours :


Officiellement, elle brandit le drapeau palestinien pour masquer ses propres échecs politiques et économiques.


Officieusement, elle signe des accords sportifs et financiers avec Israël, dès lors que cela sert ses intérêts.


Ce transfert révèle une fois encore la duplicité d’un régime qui s’érige en « gardien des causes justes » mais qui, dans les faits, se compromet sans hésiter lorsqu’il s’agit de ses propres affaires. Le scandale Salam Jiddou est un exemple éclatant : l’Algérie a traité, négocié et encaissé avec Israël.



3 commentaires


Membre inconnu
27 oct.

excusez moi mais...salam jiddou est un malien,il n'est pas algerien 😂

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Membre inconnu
02 oct.

Je trouve cette situation vraiment fascinante et révélatrice. Voir un joueur algérien, Abdou Salam Ag Jiddou, transféré vers Hapoël Haïfa malgré les positions officielles de l’Algérie montre à quel point la réalité du sport peut dépasser la rhétorique politique. En tant que passionnée de football, j’ai été surprise de constater que ce transfert impliquait négociation, indemnité et validation officielle, ce qui prouve que les relations financières et sportives continuent malgré les discours officiels. Cela rappelle que dans le sport professionnel, les règles de la FIFA et les contrats sont incontournables : le club, le joueur et l’acheteur doivent être d’accord. En parallèle, j’ai découvert qu’on peut lire des informations détaillées sur l’application 1win pour pc, qui explique comment accéder aux…

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Membre inconnu
27 oct.
En réponse à

mais vous le savait qu'il est malien et pas algerien, mhmm sa sent le tonton david derrière ce site

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