CROISSANCE REVUE À LA HAUSSE POUR 2025

La Bank Al-Maghrib a relevé ses prévisions de croissance économique pour 2025 à 4,6 %, contre 3,5 % initialement annoncés (source : Bank Al-Maghrib, communiqué de juin 2025).

Cette révision positive confirme la solidité de la trajectoire du Maroc, malgré un contexte international incertain marqué par la volatilité énergétique et les tensions géopolitiques.

Une performance qui se démarque des autres économies de la région. À titre de comparaison, les prévisions sont de 3,1% selon Ecofin à 3,5 % selon le FMI pour l’Algérie, et d’à peine 1,4 % selon le FMI pour la Tunisie.

C’est une annonce qui confirme que les fondamentaux marocains sont solides, résilients, et surtout crédibles. L’économie nationale continue de se structurer, de diversifier ses moteurs de croissance, tout en maintenant une politique monétaire maîtrisée.

Les moteurs de cette révision à la hausse sont clairs :

• le redressement des secteurs exportateurs (agricole, automobile, aéronautique),

• le développement des grands chantiers structurants dans l’énergie, les infrastructures et la logistique.

• l’accélération de la consommation intérieure et le bon comportement des investissements publics et privés.

• le dynamisme du tourisme

Le secteur non agricole devrait progresser de 4,5 %, porté par les industries, le BTP, les énergies renouvelables et les services (selon la BAM). Le secteur agricole, quant à lui, bénéficierait de conditions climatiques plus favorables que l’année précédente, avec une valeur ajoutée estimée à +5 %.

Le Maroc poursuit aussi résolument sa stratégie de mix énergétique avec la mise en service annoncée du champ gazier de Tendrara au 4ᵉ trimestre 2025 (source : Sound Energy, communiqué officiel du 17 juin 2025, cf article), le Royaume renforce sa capacité à réduire sa dépendance aux importations d’hydrocarbures, qui représentent encore près de 90 % des besoins nationaux en énergie (source : DEPF).

L’ambition affichée est claire : soutenir la croissance tout en maîtrisant les déséquilibres macroéconomiques, notamment le déficit de la balance commerciale.

Le gouvernement et la Banque centrale misent sur la stabilité du dirham, une inflation contenue autour de 1 % (prévision BAM), et une montée en gamme du tissu productif.

Comparativement, les autres pays d’Afrique du Nord peinent à suivre. Le FMI table sur 3,9 % pour le Maroc, 3,5 % pour l’Algérie, et à peine 1,4 % pour la Tunisie. Le Maroc maintient donc sa trajectoire ascendante, avec des fondamentaux stables et une gouvernance économique à saluer, d'ailleurs, la Banque mondiale, le FMI et la BERD saluent régulièrement la stabilité macroéconomique du Maroc, son attractivité pour les IDE et sa capacité à amortir les chocs internationaux.

La stratégie royale de long terme prend forme et va davantage porter ses fruits avec des réalisations comme le complexe portuaire de Nador West Med, le développement du TGV jusqu’à Marrakech, ou encore les préparatifs de la Coupe du Monde 2030.