SM LE ROI MOHAMMED VI PROPULSE CASABLANCA AU RANG DE HUB MARITIME

Casablanca tourne une nouvelle page de son histoire maritime. En visite de travail, SM le Roi Mohammed VI, Que Allah L’assiste, a donné le signal d’une étape structurante dans la transformation du complexe portuaire de la métropole. L’ambition est claire : hisser durablement Casablanca au rang de pôle économique et financier de premier plan à l’échelle du continent, pleinement ouvert sur le monde, et offrir aux Casablancais des infrastructures à la mesure de leurs aspirations. Autour d’un programme d’environ 5 MMDH, plusieurs équipements entrent en service ou montent en puissance : un port de pêche repensé pour les professionnels et la qualité des produits, un chantier naval de nouvelle génération, un terminal de croisières dimensionné pour l’accueil des grands paquebots, ainsi qu’un complexe administratif rassemblant, enfin, tous les acteurs du port sur un même site.

Premier pilier de cette mutation, le nouveau port de pêche, doté d’une enveloppe avoisinant 1,2 MMDH, change l’échelle du secteur à Casablanca. Il améliore la sécurité et le quotidien des marins, fluidifie la commercialisation et la valorisation des captures, met de l’ordre dans la pêche côtière et artisanale et crée un véritable écosystème d’activités connexes. Conçu pour plus de 260 barques artisanales et près de 100 unités côtières, il se distingue par une chaîne intégrée au plus près des lieux de débarquement : halle au poisson de nouvelle génération, unité de gestion des contenants normalisés, trois fabriques de glace, espaces dédiés aux armateurs, mareyeurs et canotiers, et foyer pour marins, autant d’outils concrets qui renforcent la qualité, la traçabilité et le revenu des filières.

Deuxième levier, le chantier naval du port de Casablanca, investissement d’environ 2,5 MMDH, propulse l’industrie navale nationale dans une autre dimension. Sa cale sèche de référence (environ 240 m de long, 40 m de large, 8,1 m de tirant), sa plate-forme élévatrice (150 m × 28 m, capacité proche de 9 700 t) et sa darse (environ 60 m × 13 m, profondeur 8,7 m équipée d’un élévateur à sangles 450 t) permettent d’accueillir des navires jusqu’à 220 m de longueur et 32 m de largeur. Avec 21 ha de terre-pleins aménagés et 660 m de quais d’armement, Casablanca se dote des moyens de construire, réparer et moderniser des unités pour le marché national et une part de la demande internationale, une avancée qui consolide la souveraineté industrielle du Royaume sur un segment stratégique.

Troisième pièce maîtresse, le terminal de croisières, investissement voisin de 720 MDH, installe Casablanca sur les itinéraires des grandes compagnies. Conçu pour une capacité annuelle d’environ 450 000 passagers, il peut recevoir des navires jusqu’à 350 m de longueur et 45 m de largeur (profondeur 9 m). La gare maritime, un quai d’environ 650 m, trois passerelles (une fixe et deux mobiles) et une aire de stationnement dimensionnée pour 44 autocars fluidifient les flux et améliorent l’expérience des croisiéristes. Au-delà du tourisme, c’est tout un tissu d’activités, hôtellerie, restauration, culture, commerces, services — qui bénéficie de cet ancrage maritime.

Enfin, le complexe administratif d’environ 500 MDH met fin à la dispersion des services sur l’emprise portuaire. Autorité portuaire, douanes, opérateurs, consignataires, manutentionnaires et autres intervenants sont désormais rassemblés sur un même site, au bénéfice de la qualité de service, des délais et d’une meilleure intégration urbaine. Dans la durée, cette rationalisation des espaces et des procédures est un gain de compétitivité pour l’ensemble de la chaîne logistique.

Ces réalisations inscrivent Casablanca dans la continuité d’un cap national assumé : sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, Que Allah L’assiste, le Maroc a redessiné son paysage portuaire, de Tanger Med à la montée en puissance des futurs pôles de Nador West Med et de Dakhla Atlantique. La métropole gagne ainsi en attractivité pour les investisseurs, en connectivité pour les échanges, en rayonnement pour le tourisme d’affaires et de loisirs. C’est une vision cohérente : faire du littoral marocain une colonne vertébrale de croissance, au service de l’emploi, de la compétitivité et de l’image du Royaume. Casablanca en récoltera les fruits : plus de valeur ajoutée, plus d’emplois directs et induits, plus de fierté partagée. Le port n’est plus seulement une porte sur l’océan ; il devient un accélérateur au cœur de la dynamique nationale.