Dans la nuit du 29 février au 1er mars 1960, un tremblement de terre ravage la ville d'Agadir, au sud du Maroc. On dénombrera environ 3 000 victimes. Toute la ville est détruite, à l'exception du vieux ksar (château-fort en arabe). Rapidement rebâtie, Agadir est devenue une cité balnéaire moderne de 50.000 habitants, analogue à celles du littoral méditerranéen de l'Europe.
Plusieurs fois dans son histoire, le Maroc a été touché par des tremblements de terre ou des tsunamis. En effet, son territoire est soumis à un haut risque sismique, ses chaînes montagneuses du Rif et de l'Atlas se situant sur une zone de collision entre la plaque tectonique africaine orientée vers le Nord-Ouest (péninsule ibérique) et la plaque tectonique eurasienne.
On sait que le pays fut affecté en 1079 par un tremblement de terre important et qu’en 1276, la ville de Larache, dans la région de Tanger, fut détruite par des secousses. En 1522 également, un tremblement de terre toucha sévèrement les villes de Fès et de Tétouan et en 1579, la ville de Melilla ne fut pas épargnée non plus.
De nombreuses catastrophes marquèrent aussi le Maroc au XVIIIe siècle avec notamment le tremblement de terre de 1731 qui détruisit une première fois la ville d’Agadir, connue à l'époque sous le nom de Santa Cruz do Cabo de Aguer. Le tsunami du 1er novembre 1755, provoqué par le célèbre séisme qui détruisit Lisbonne, fut à l’origine de la destruction de plusieurs villes de la côte marocaine de Tanger à Agadir. Enfin au début du XXe siècle, les villes de Tétouan et Fès furent à nouveau détruites, respectivement en 1909 et en 1929.
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