ANTONIO GUTERRES ET L’INGÉRENCE : DEUX POIDS, DEUX MESURES
- 13 oct.
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Le Maroc, pays souverain, a toujours su gérer ses affaires intérieures dans le respect de ses institutions et de sa stabilité. Pourtant, il aura suffi de quelques incidents lors de manifestations menées par le collectif anonyme et opaque dit « GenZ212 » pour que le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, se précipite dans une prise de position qui sonne comme une ingérence inacceptable.
À travers son porte-parole, Farhan Haq, M. Guterres a dit « déplorer les violences survenues lors des manifestations au Maroc », ajoutant qu’« une enquête rapide et impartiale » devrait être menée. Cette déclaration, qui se veut neutre dans sa forme, ne l’est pas dans le fond : elle cible le Royaume du Maroc en ignorant délibérément les responsabilités des casseurs, les attaques armées contre les forces de l’ordre et les tentatives d’instrumentalisation orchestrées en coulisses par les ennemis du Maroc.
Car les faits sont là : le 1er octobre, si trois personnes ont trouvé la mort et des centaines ont été blessées, c’est aussi parce que les manifestations ont rapidement dégénéré en violences graves. À Salé, des véhicules de police ont été incendiés. À Tanger, un restaurant appartenant à une enseigne internationale a été attaqué. À Inzegane-Aït Melloul, une attaque armée a visé une brigade de la Gendarmerie royale, causant la mort de deux gendarmes marocains. Comment occulter ces réalités ? Comment passer sous silence que les forces de l’ordre étaient elles-mêmes les cibles de violences inqualifiables ?
Ce qui choque davantage, c’est le silence assourdissant de M. Guterres lorsqu’il s’agit de drames survenus ailleurs. Le 29 août 2023, les garde-côtes algériens ont froidement abattu, dans les eaux territoriales algériennes, deux jeunes Franco-Marocains qui s’étaient égarés à bord de leurs jet-skis. Les victimes, originaires de la région de Saïdia, n’étaient armées que de leur insouciance estivale. Le rescapé, Mohamed Kissi, qui a perdu son frère dans cette tragédie, a raconté comment les tirs étaient délibérés, ciblés, sans sommation réelle. Où était Antonio Guterres ce jour-là ? Où était son indignation ? Où était sa demande d’« enquête rapide et impartiale » ?
Cette différence de traitement en dit long. Lorsqu’il s’agit du Maroc, les critiques pleuvent, les mots « déplore » et « enquête » surgissent aussitôt. Lorsqu’il s’agit de l’Algérie, alliée d’un axe qui manipule les instances internationales, c’est l’omerta. Le silence. L’oubli volontaire.
Le Maroc n’a pas de leçons à recevoir. C’est un pays qui se développe, qui progresse, qui garantit la stabilité régionale sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI. Le Royaume a montré depuis des décennies qu’il est capable de traiter ses propres questions, de protéger ses citoyens et de rétablir l’ordre lorsqu’il est menacé par des groupuscules téléguidés.
L’ingérence injustifiée d’Antonio Guterres ne doit pas faire oublier l’essentiel : ce n’est pas le Maroc qui déstabilise, ce sont ceux qui cherchent à manipuler sa jeunesse, à armer des casseurs et à ternir son image. Le Maroc dérange, parce qu’il réussit là où d’autres échouent. Il dérange, parce qu’il avance, tandis que ses détracteurs s’enlisent dans la répression, l’échec économique et la faillite morale.
En pointant du doigt le Maroc avec une rapidité suspecte, le secrétaire général de l’ONU s’est discrédité. Il a montré, encore une fois, que les principes universels de justice et d’impartialité sont trop souvent instrumentalisés au gré des agendas politiques. Le peuple marocain, lui, sait qu’il n’a de comptes à rendre qu’à lui-même et à ses institutions légitimes.











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