COMMENT LE MAROC A IMPOSÉ SON PLAN D’AUTONOMIE À L’ONU
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Le 31 octobre 2025 marquera à jamais l’histoire contemporaine du Royaume. Ce jour-là, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté la résolution 2797, reconnaissant officiellement le plan marocain d’autonomie comme unique base sérieuse et crédible pour parvenir à une solution juste et durable au différend autour du Sahara.
Une victoire diplomatique, juridique et politique, mais aussi une consécration de cinquante ans de clairvoyance royale et de fidélité nationale.
Tout commence avec Feu SM le Roi Hassan II, stratège visionnaire, qui en 1975 fit du droit et de la foi nationale les deux armes d’un peuple uni. La Marche Verte, pacifique et historique, ne fut pas seulement un acte politique : elle fut la mise en mouvement d’une Nation entière, guidée par la légitimité historique et par la sagesse d’un Souverain qui savait que l’Histoire ne se subit pas, elle se construit.
Cette graine de dignité et de souveraineté fut cultivée, consolidée et portée à maturité par SM le Roi Mohammed VI. Depuis Son accession au Trône, le Souverain a transformé la cause nationale en une stratégie globale et intégrée, fondée sur trois piliers : la diplomatie du sérieux, le développement des provinces du Sud, et la projection internationale du Maroc moderne.
La reconnaissance onusienne n’est pas un hasard. Elle est le fruit d’une architecture diplomatique maîtrisée, patiemment élaborée :
Le retour triomphal du Maroc à l’Union africaine, qui a permis d’isoler les discours hostiles et d’imposer la réalité du terrain.
Les alliances stratégiques tissées avec les puissances mondiales : États-Unis, Union européenne, Chine, Russie et pays du Golfe.
Les accords d’Abraham, qui ont donné au Maroc une stature géopolitique nouvelle, faisant de lui un partenaire de stabilité et de paix.
Les investissements massifs dans les provinces du Sud, symboles d’un développement inclusif et durable.
L’implication directe de SM le Roi Mohammed VI, qui a mené personnellement les contacts avec plusieurs chefs d’État lors de la phase cruciale des négociations à New York.
Comme l’a confié le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita, la résolution 2797 « n’est pas seulement un vote pour un texte, mais un vote pour le Maroc, pour l’aura et le respect dont jouit le Roi Mohammed VI sur la scène internationale ».
Sur le plan normatif, la résolution 2797 marque un tournant juridique majeur. Pour la première fois, le Conseil de sécurité désigne expressément l’Initiative marocaine d’autonomie comme base de la négociation, et reconnaît que seule une autonomie authentique sous souveraineté marocaine constitue une solution réaliste et applicable.
Cette évolution, fruit d’une pratique interprétative constante depuis 2007, transforme le dossier du Sahara d’un conflit de décolonisation en processus de gouvernance négociée dans le cadre de la souveraineté nationale. Elle confirme une nouvelle lecture du droit international : l’autodétermination interne, conforme à la Charte de l’ONU, prévaut désormais sur la logique de séparation.
Le référendum, jadis évoqué, disparaît du texte ; le Conseil privilégie la négociation dans la souveraineté. C’est une consécration juridique de la position marocaine, désormais normalisée et irréversible.
L’appui américain a été décisif. L’ambassadeur des États-Unis, Mike Waltz, a salué « la proposition crédible et réaliste du Maroc comme seule base d’une solution durable ». Washington assume pleinement son rôle de pays porte-plume (pen holder) du dossier, signe de la confiance stratégique entre Rabat et Washington.
Le Maroc, rappelons-le, est allié majeur des États-Unis hors OTAN, partenaire privilégié dans la lutte contre le terrorisme et la coopération militaire internationale, notamment à travers l’exercice African Lion.
L’Union européenne, quant à elle, voit dans le Royaume un acteur de stabilité et un partenaire économique stratégique. Les pays du Golfe, eux, soutiennent le Maroc sans ambiguïté, considérant la cause du Sahara comme leur propre cause.
Cette reconnaissance collective consacre le Maroc comme pôle d’équilibre diplomatique mondial, capable de dialoguer avec tous, sans renoncer à sa souveraineté.
Depuis son retour à l’Union africaine, le Maroc a déployé une diplomatie d’influence, agile et respectueuse, fondée sur le sérieux, la crédibilité et la constance. Cette méthode, prônée par le Souverain, a donné ses fruits : plus de trente pays ont désormais ouvert des consulats à Laâyoune et Dakhla, confirmant la reconnaissance effective de la marocanité du Sahara.
Cette diplomatie du concret contraste avec la diplomatie du blocage menée par l’Algérie, isolée et incohérente. Le Royaume, lui, construit. Il agit avec méthode, transforme chaque alliance en levier, chaque défi en opportunité.
L’adoption de la résolution 2797 a pris Alger de court. Son absence lors du vote illustre une gêne diplomatique profonde : se retirer, plutôt que d’assumer une défaite historique. La position algérienne, fondée sur un narratif figé, ne résiste plus à la réalité du droit ni à celle du terrain.
Au-delà du Sahara, cette victoire démontre que le sérieux, la vision et la cohérence finissent toujours par triompher. Le Maroc a prouvé qu’il est possible de défendre un dossier complexe avec dignité, patience et intelligence. Il a redéfini la notion même de leadership en Afrique : un leadership de constance, d’équilibre et d’action.
Sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, le Royaume s’affirme comme une puissance émergente respectée, à la fois africaine, arabe, atlantique et mondiale.
Le Maroc n’a pas seulement obtenu une victoire diplomatique. Il a imposé sa lecture du droit international, il a imposé le sérieux comme méthode et imposé le respect.
Ce 31 octobre 2025, le Royaume a clos un chapitre de contestation pour ouvrir celui de la consolidation. Il y aura, comme l’a affirmé le Souverain, un avant et un après 31 octobre 2025.











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