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DISCOURS DE NETANYAHU, LE MAROC CIBLE D’UNE NOUVELLE INTOX À L’ONU
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DISCOURS DE NETANYAHU, LE MAROC CIBLE D’UNE NOUVELLE INTOX À L’ONU

  • il y a 6 jours
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DISCOURS DE NETANYAHU, LE MAROC CIBLE D’UNE NOUVELLE INTOX À L’ONU

Le 26 septembre 2025 s’ouvrait à New York le Débat général de la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations Unies. L’ordre de passage des orateurs est connu à l’avance par toutes les délégations. Ce jour-là, la première intervention revenait au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.


Sur les images diffusées par les médias internationaux, on voit très clairement plusieurs délégations quitter la salle à son entrée. Le Royaume du Maroc, comme d’autres États, a choisi de ne pas mobiliser sa délégation officielle composée du Chef du gouvernement Aziz Akhannouch, du ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita et du Représentant permanent du Royaume à l’ONU. À la place, un seul délégué, fonctionnaire inconnu de la scène diplomatique marocaine, était assis sur le banc réservé au Maroc.



Ce choix n’a rien de surprenant. À l’ONU, il est d’usage de ne pas laisser un siège totalement vide, même lorsqu’un pays souhaite exprimer une forme de désaccord. La présence d’un fonctionnaire ou d’un diplomate de rang inférieur est une formalité protocolaire, destinée à maintenir la continuité des travaux, récupérer les documents et prendre note des interventions. Les États-Unis et le Royaume-Uni, comme l’a rapporté l’Associated Press, ont adopté exactement la même attitude ce jour-là à la prise de parole du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.


Pourtant, les mouches électroniques algériennes se sont précipitées pour exploiter ces images et diffuser une rumeur fallacieuse : le Maroc serait « resté fidèle » à Israël. En réalité, la délégation officielle n’a pas assisté à l’intervention de Netanyahu ; seul un représentant administratif a occupé le siège du Royaume, conformément à une pratique diplomatique répandue.



Cette stratégie de manipulation est bien connue. Elle rappelle les montages grossiers diffusés par ces mêmes réseaux de propagande, où l’on voyait prétendument des drapeaux marocains sur des chars israéliens. Dans les deux cas, la méthode est identique : fabriquer une illusion visuelle, la sortir de son contexte, puis la relayer massivement afin de tromper l’opinion publique.


Il est par ailleurs intéressant de souligner qu’aucune image ne montre la délégation algérienne quittant la salle. Ont-ils, eux aussi, laissé un simple fonctionnaire comme le protocole le prévoit ? Ont-ils préféré rester assis ? Le silence d’Alger sur ce point est révélateur.


Et puisque la logique des propagandistes algériens veut que la présence d’un fonctionnaire soit assimilée à une fidélité, une question s’impose : pourquoi la délégation algérienne, qui siège actuellement comme membre non permanent du Conseil de sécurité, ne quitte-t-elle jamais son banc lorsque Danny Danon, représentant permanent d’Israël auprès des Nations Unies, prend la parole et prononce des discours similaires à ceux de Netanyahu ?


La réalité est claire : le Royaume du Maroc, fidèle à ses positions constantes, mène sa diplomatie en parfaite cohérence avec son orientation nationale. Qu’une délégation choisisse de rester, de quitter ou de déléguer un simple fonctionnaire relève d’un usage protocolaire et ne traduit en rien une soumission ou une adhésion. La diplomatie marocaine sait ce qu’elle doit faire, en respectant les règles des Nations Unies, tout en demeurant pleinement souveraine dans ses décisions. Les tentatives de lecture biaisée ne sont qu’une manipulation de plus dans l’arsenal mensonger du régime algérien.



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