GEN Z, ENTRE REVENDICATIONS ET MANIPULATIONS

La jeunesse marocaine de la Génération Z, estimée à plus de 8 millions de personnes âgées de 15 à 29 ans, est au cœur d’une agitation sociale que certains veulent instrumentaliser. Ces jeunes, hyperconnectés, exigeants et conscients des défis du présent, portent des revendications légitimes sur l’éducation et la santé. Mais dans le même temps, cette énergie citoyenne devient une cible pour des courants idéologiques, des mouvements opportunistes et des ingérences extérieures qui cherchent à détourner leur colère vers des agendas contraires aux intérêts du Maroc.

Nés entre 1995 et 2010, les membres de cette génération vivent dans un contexte d’ouverture numérique sans précédent. Ils comparent, observent et exigent davantage de qualité dans les services publics. Oui, le Maroc doit encore investir et progresser, personne ne le nie. Mais il faut rappeler que depuis vingt ans, le Royaume a lancé des réformes profondes : généralisation progressive de la couverture médicale, plan national d’accélération industrielle, développement des infrastructures routières, portuaires et ferroviaires, essor des énergies renouvelables, grands projets structurants dans toutes les régions, et plus récemment la réforme ambitieuse de l’éducation et de la santé. Les évaluations internationales confirment cette trajectoire : l’agence Standard & Poor’s a relevé la note souveraine du Maroc à BBB- avec perspective stable, preuve d’une résilience et d’une stabilité rare dans notre région.

Face à ces avancées tangibles, certains tentent pourtant de manipuler la GenZ. Les slogans de boycott de la CAN 2025, ou les discours niant les 12 siècles d’histoire du Royaume, ne relèvent pas de simples revendications sociales. Ils portent la marque d’idéologies hostiles au Maroc. Ceux qui appellent à saboter un événement continental qui fera briller notre pays et profitera à nos commerçants, nos hôteliers et nos travailleurs, ne sont pas mus par le souci de justice sociale. Ils sont mus par une volonté de nuire.

Il est essentiel de rappeler que chaque secteur possède son budget spécifique. Les investissements dans les stades et les infrastructures sportives pour la coupe du monde par exemple proviennent en partie d’institutions internationales comme la FIFA. Faut-il rappeler que la FIFA a consacré près de 1,8 milliard de dollars pour la Coupe du Monde 2022 au Qatar ? Dire que cet argent aurait dû servir à construire des hôpitaux relève d’une ignorance totale des mécanismes financiers. C’est tomber dans un piège rhétorique qui alimente la confusion, exactement ce que recherchent les détracteurs du Maroc.

Certains profitent de la sincérité et de la fougue de la jeunesse pour y injecter leurs idéologies : séparatisme, slogans anti-monarchiques, mots d’ordre hostiles à la stabilité nationale. Ces dérives ne sont pas anodines. Elles sont orchestrées et encouragées par des groupes qui, depuis l’étranger, rêvent de transformer le Maroc en terrain de chaos, comme ils l’ont fait ailleurs. Ce n’est pas un hasard si ces tentatives de mobilisation surviennent quelques mois avant la CAN 2025, grande vitrine africaine qui dérange Alger et ses relais médiatiques.

Le Maroc est aujourd’hui le pays le plus stable d’Afrique du Nord. Sa monarchie constitutionnelle, son unité nationale et son modèle de développement en font une exception régionale. Mais cette stabilité doit être défendue. Les parents marocains ont une responsabilité immense : celle d’éduquer et de sensibiliser leurs enfants à la vigilance. L’hyperconnexion ne doit pas rimer avec naïveté. Croire n’importe quel discours sur un live improvisé ou une vidéo sortie de son contexte, c’est ouvrir la porte à la manipulation.

Les jeunes Marocains ont le droit et même le devoir de revendiquer un avenir meilleur. Mais cela doit se faire dans le respect de la monarchie, des institutions et des règles de l’État. Les lignes rouges fixées par certains collectifs, pas d’attaque contre la monarchie, pas de violence, pas de slogans séparatistes, doivent être respectées et renforcées. Faute de quoi, la contestation légitime risque d’être dévoyée et récupérée par des mains qui n’ont rien à voir avec l’intérêt national.

Il est temps d’être clairs : ceux qui manipulent la jeunesse marocaine ne cherchent pas son bien. Ils cherchent à fabriquer des martyrs, à provoquer des arrestations, à transformer des jeunes sincères en outils de propagande. Et demain, ce seront les familles qui pleureront leurs enfants, incarcérés ou radicalisés.

La Génération Z marocaine est une force, pas une faiblesse. Elle doit être au cœur du projet de développement national. Mais elle doit aussi apprendre à distinguer l’authentique du mensonge, le patriotisme sincère de la manipulation. Le Maroc avance, le Maroc progresse, et c’est ce que redoutent ceux qui cherchent à semer le doute et la division.