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ISRAËL DIT "NON" À LA NORMALISATION AVEC L'ALGÉRIE


Après l'opération séduction du président algérien Tebboune pour une normalisation des relations de son pays l'Algérie avec Israël, c'est un spécialiste du conflit israélo-palestinien et même porte voix du gouvernement israélien sur les réseaux sociaux qui va analyser cette tentative algérienne et répondre même à cette proposition algérienne.


Edy Cohen est israélien d'origine libanaise, chercheur, journaliste et spécialise du conflit israélo palestinien, licencié en sciences politiques, possédant une maîtrise et un doctorat en histoire du Moyen-Orient. Il va décortiquer cette tentative de séduction de Tebboune pour normaliser les relations de son pays avec Israël là qualifiant de très peu probable d'aboutir puisque Israël ne veut surtout pas se rapprocher d'un pays responsable de l'une des plus grande opération d'expulsion massive de juifs en précisant qu'en plus, l'Algérie est sans poids ni influence sur la scène internationale et il y a donc rien à gagner à normaliser avec un état isolé.


Edy Cohen, influent et même proche de sources importantes dans le gouvernement israélien et même porte voix officieux d'Israël sur la toile a précisé qu'Israël à mieux à faire que de commenter les verbiages d’un président qui change de position comme on changerait de chemise et dont la parole compte pour du beurre.



Il rajoute même que «Si le président algérien croit pouvoir instrumentaliser la question de la normalisation comme un levier de pression ou un atout diplomatique, il se trompe lourdement, car Israël ne reconnait que les intérêts réels et non les surenchères politiques déconnectées de toute réalité».


Le spécialiste du monde arabe précise qu'Israël n'ira jamais normaliser avec un état voyou et antisémite rappelant qu'il y a juste deux semaines, le régime algérien a une nouvelle fois démontrer aux yeux de tous cet antisémitisme en fermant la maison d’édition Frantz Fanon qui comptait un catalogue de 150 titres en dix ans, elle a été fermée par le régime algérien le 14 janvier 2025 juste quelques jours avant l'appel du pied de Tebboune à Israël. Et la raison de cette fermeture est juste la publication d'un livre intitulé «L’Algérie juive». L’auteure de ce livre, l’écrivaine franco-algérienne Hédia Bensahli, a été censuré et rappelé à l'ordre parce qu'elle a osé évoquer l’héritage juif de l’Algérie.


Edy Cohen dit qu'avant même d'essayer de nous faire croire que l'Algérie est de bonne foi quand elle parle de possible normalisation, il faudrait déjà que l'Algérie reconnaisse publiquement les crimes sur les juifs d'Algérie et une révision de la doctrine politique algérienne, qui repose sur le déni, la falsification et l’instrumentalisation idéologique de la question juive» et surtout de présenter ses excuses officielles aux juifs d'Algérie et revoir les législations ayant légitimé la confiscation de leurs biens. Donc avant de bavarder hasardeusement, Tebboune devrait déjà demander l'ouverture d'un canal de communication avec Israël pour une réconciliation sérieuse fondée sur la justice historique, et non sur base des manœuvres diplomatiques creuses.


Pourquoi Israël n'en a que faire de normaliser avec l'Algérie ? Edy Cohen explique que ce pays n'est pas un acteur influent. La normalisation n’a aucune valeur. «L’Algérie manque de poids dans le système régional et reste un État isolé replié sur lui-même, incapable de produire une politique étrangère rationnelle et équilibrée. Et ce sont exactement pour ces raisons qu'ils ont été refusé par les BRICS pour rappeler la célèbre phrase du chef de la diplomatie russe, Serguei Lavrov, qui a défini les critères pour rejoindre les BRICS: «le poids, l’autorité et la position du pays candidat sur la scène internationale». L’Algérie ne cochant aucun de ces critères, elle a été recalée.


Une Algérie toujours prisonnière de la mentalité des années 60', s'enfermant sur elle même avec un régime sans pensée ni vision. Une économie fragile qui s'appuie sur les revenus des hydrocarbures sans jamais avoir réussi à diversifier son économie. Sur le plan militaire, le régime algérien fait croire qu'il est puissant menaçant tout le monde mais sans aucune capacité réelle d'influence !


Les grandes mutations internationales imposent aux pays du monde de redéfinir leurs politiques en mettant de côté les surenchères idéologiques et populistes. Partant de cette réalité, personne n'attend l'Algérie et Israël n'a pas besoin d'établir des relations avec un régime politique qui n'a plus aucune légitimité interne et qui passe son temps à utiliser des slogans creux pour masquer son incapacité et impuissance à assurer le développement et la stabilité de son pays.



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