L’ALGÉRIE DÉMASQUÉE, L’ONU DÉNONCE LES VIOLATIONS DANS LES CAMPS DE TINDOUF
- il y a 6 heures
- 2 min de lecture

Le dernier rapport du Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, sonne une nouvelle alerte : les conditions de vie dans les camps de Tindouf, situés en territoire algérien, se dégradent dangereusement. Les violations des droits fondamentaux y sont qualifiées de systématiques, et la responsabilité du groupe séparatiste armé du Polisario y est directement engagée, avec la complicité du pays hôte, l’Algérie.
Le rapport du Secrétaire général tire la sonnette d’alarme sur une situation humanitaire intenable : insécurité alimentaire persistante, absence de liberté de mouvement, détournement de l’aide internationale et endoctrinement forcé de mineurs. Ces faits, déjà documentés par diverses ONG, sont désormais consignés dans un rapport officiel adressé au Conseil de sécurité.
Antonio Guterres y mentionne notamment les informations transmises au Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme (HCDH), qui confirment ces violations graves. Il cite également une lettre du Maroc, datée du 26 juin 2025, dénonçant la responsabilité directe de l’Algérie et la manipulation permanente du drame humanitaire de Tindouf à des fins de propagande politique.
Les constats onusiens rejoignent ceux de nombreuses organisations internationales : enrôlement militaire d’enfants, privation des libertés, détournement systématique de l’aide humanitaire, absence de recensement fiable des populations séquestrées.
Cette dernière carence est l’un des points les plus critiques. Malgré les demandes répétées des Nations Unies, l’Algérie refuse toujours de procéder à un recensement crédible, maintenant une opacité totale sur le nombre réel de réfugiés et sur la gestion des aides. Une stratégie délibérée, qui entretient la confusion et permet à Alger et au Polisario de manipuler les chiffres et les fonds destinés aux civils.
Face à cette situation, le Secrétaire général appelle à un accès sans entrave des mécanismes onusiens aux camps de Tindouf et à un suivi rigoureux des violations qui y sont commises. Le contraste est frappant : alors que le Maroc coopère pleinement avec les institutions internationales, l’Algérie s’enferme dans le refus et l’opacité.
Antonio Guterres salue d’ailleurs l’interaction constructive et régulière du Royaume avec le Haut-Commissariat des droits de l’Homme, rappelant les deux lettres adressées par Rabat au HCDH les 25 juin et 2 juillet 2025. Il met également en avant le rôle du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et de ses commissions régionales à Laâyoune et Dakhla, qui veillent activement à la protection des libertés fondamentales dans les provinces du Sud.
Enfin, le rapport note l’ouverture du Maroc aux procédures spéciales des Nations Unies, un engagement constant salué par la communauté internationale. Une position qui contraste une fois de plus avec l’attitude de blocage du régime algérien, incapable d’assumer la responsabilité morale et juridique de ce qui se déroule sur son sol.
Le rapport Guterres confirme ce que le Maroc dénonce depuis des années : les camps de Tindouf, administrés par le Polisario mais situés en Algérie, sont un angle mort du droit international, où l’humanité et la transparence sont bafouées. Pendant que Rabat agit dans la clarté, coopère avec l’ONU et renforce les droits humains dans ses provinces du Sud, Alger continue de s’enliser dans le mensonge et la dissimulation.








