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LE DÉFICIT MAROCAIN, UN INVESTISSEMENT DANS L’AVENIR DU ROYAUME

  • 7 nov.
  • 2 min de lecture
LE DÉFICIT MAROCAIN, UN INVESTISSEMENT DANS L’AVENIR DU ROYAUME

Certains médias étrangers et portails sensationnalistes, souvent en quête de clics, relaient sciemment des chiffres non vérifiés ou sortis de leur contexte, donnant du pain béni à ceux qui veulent nuire à l’image du Royaume. Chez Maroc-Patriotique, nous nous appuyons exclusivement sur les sources institutionnelles : le ministère de l’Économie et des Finances, le Haut-Commissariat au Plan et les institutions internationales reconnues.


Selon les données officielles, le Maroc a enregistré en 2024 un déficit budgétaire estimé à 60,9 milliards de dirhams, soit 3,9 % du PIB, en amélioration par rapport à 2023 (4,4 %). En 2025, d’après le rapport du SCRT, ce déficit atteignait 55 milliards de dirhams à fin juillet, mais devrait se stabiliser autour de 3,6 % du PIB selon les prévisions du HCP.


Comment le déficit peut-il augmenter en valeur absolue tout en diminuant en pourcentage ? Parce que la richesse nationale croît plus vite que le déficit : la croissance absorbe une part du déséquilibre. Autrement dit, même avec des dépenses importantes, la force de l’économie marocaine réduit le poids relatif du déficit. Il faut d’ailleurs rappeler que les provinces du Sud, bien que participant aux dépenses de l’État, ne sont toujours pas pleinement comptabilisées dans le PIB national — un biais statistique à corriger.


Ce déficit traduit avant tout un effort d’investissement :


– Sécurité hydrique : usines de dessalement à Casablanca, Agadir, Dakhla et Laâyoune ;

– Infrastructures sportives : stades de la CAN 2025 et de la Coupe du Monde 2030 ;

– Grands chantiers publics et portuaires : routes, autoroutes, ponts, zones industrielles, Tanger Med, Nador West Med ;

– Hôpitaux, écoles et universités : pilier de la généralisation de la protection sociale ;

– Transition énergétique : centrales solaires, parcs éoliens et souveraineté électrique.


Ces investissements, voulus par SM le Roi Mohammed VI, constituent un choix stratégique : dépenser aujourd’hui pour créer la richesse de demain. Ils visent la croissance durable, l’emploi, la cohésion territoriale et la souveraineté économique.


En parallèle, l’État modernise ses recettes : élargissement de l’assiette fiscale, lutte contre l’informel, simplification des procédures et transparence budgétaire. Cette discipline financière conforte la crédibilité du Maroc auprès des investisseurs et des agences internationales.


À titre de comparaison, un pays voisin affiche depuis 2019 un déficit proche de 14 % du PIB, selon le FMI, conséquence directe d’un modèle fondé sur la rente pétrolière et l’absence de diversification. Là où le Maroc assume un déficit d’investissement, ce pays vit un déficit de dépendance.


En résumé, le déficit marocain est un déficit de construction, non de crise. Il finance la croissance, l’innovation et la souveraineté. Il traduit la confiance d’un État fort dans son avenir.

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