SAHARA MAROCAIN, LA VÉRITÉ SUR LES 20 % À L’EST DU MUR
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Dans la détermination marocaine à faire rayonner sa souveraineté sur ses provinces du sud, une réalité discrète mérite notre attention : la bande d’environ 20 % du territoire située à l’est du mur de défense. Le Polisario, milice terroriste proxi d'Alger et relayé dans le jargon administratif de la MINURSO comme "east of the Berm ", prétend que c'est une "zone libérée". Mais les faits sont têtus, ce territoire est sous la souveraineté militaire du Royaume, sécurisé par une vigilance technologique et aérienne sans faille, avec des champs de mines hérités du conflit et des opérations ciblées qui neutralisent toute tentative d’incursion. La présence des pseudo soldats en sandale, sporadique et limitée à quelques installations plus que précaires comme Bir Lehlou ou Tifariti, ne constitue ni une administration viable, ni une économie mesurable. Ce n’est donc pas une "libération" mais une énième illusion algérienne entretenue à des fins politiques.
Le Maroc fait vivre son Sahara, de Laâyoune à Dakhla, en passant par Boujdour, le Royaume bâtit : ports, routes, usines de dessalement, parcs éoliens, zones logistiques, Zones industrielles, tourisme florissant. Ces régions contribuent à la richesse nationale et pas qu'un peu, puisque le PIB par habitant y est le plus élevé du pays, avec des infrastructures modernes et des projets qui rayonnent. Mais à l’Est du mur, la priorité reste la sécurisation : surveillance par drones, contrôle aérien, déminage méthodique, circulation restreinte pour contrer les menaces. Dans ce contexte, aucune activité économique n’est encore en place, pas d’entreprises structurées, pas d’infrastructures civiles significatives, pas de production quantifiable. Le PIB national reflète cette réalité : il prend en considération ce qui est produit, et là où la production n’est pas encore activée, rien n’est comptabilisé. C’est la rigueur marocaine, celle d’une nation qui ne vend pas des chimères.
Le narratif du régime algérien et son proxy du Polisario s’effondre face à l’analyse. Les prétentions d'une "zone libérée" reposent sur une présence plus que symbolique, sans administration crédible ni population stable. Quelques campements vétustes et épars et une petite poignée de nomades sans caravanes ne font pas un État. Le "président" autoproclamé de la fantoche RASD réside à Tindouf, en Algérie, loin du territoire qu’il revendique et la pseudo république n’a ni économie autonome ni PIB, car elle n’administre aucun espace productif. Ses activités, financées et encadrées par Alger, se diluent en dinars, dans l’économie algérienne et sont donc intégrées dans le PIB algérien, sans trace d’une quelconque indépendance économique.
Que perd le Maroc en attendant ? Du temps ! Du temps pour transformer ce potentiel en or. Car cette "bande de 20 %" est un trésor brut : un ensoleillement exceptionnel, des vents constants, et surtout un positionnement stratégique pour des corridors logistiques vers l’Afrique subsaharienne. Si le modèle des provinces du Sud (énergie verte, dessalement, industries compétitives) s’étendait à l’Est, l’impact pourrait ajouter 2 à 3 % au PIB national à moyen terme. Ce n’est pas un rêve, c’est une projection fondée sur le succès éclatant des provinces du Sahara marocain à l’Ouest. Des parcs solaires, des éoliennes, des hubs logistiques et des marocains qualifiés : tout est prêt pour faire de ce "trou de vent et de soleil " un moteur de croissance.
Comparons avec le voisin pour illustrer la problématique. Le Maroc choisit la transparence : son PIB reflète la production réelle, sans artifices. À l’inverse, le pays voisin gonfle ses chiffres par des conventions douteuses, comme des taux de change déconnectés du marché (taux artificiel de la banque d'Algérie qui ne répond pas à la loi de l'offre et de la demande) ou des rebasages cosmétiques. Par ailleurs, imaginons un instant retrancher 20 % du PIB de la Kabylie du calcul algérien : l’exercice serait douloureux. Le Maroc, lui, reste fidèle à une règle d’or : seule la richesse produite compte.
En conclusion, les 20 % de Sahara à l'Est du Mur des Sables sont sous contrôle marocain mais ne figurent pas encore dans le PIB marocain car le Royaume s’appuie sur des faits mesurables et non sur des illusions. Quand cette bande passera de la sécurisation à la production, elle deviendra un levier non négligeable. En attendant, le Maroc Sous la vision éclairée de SM le roi Mohammed 6, planifie et investit là où la vie civile prospère déjà. C’est ainsi qu’une nation sérieuse construit sa grandeur, pas avec des slogans, mais par des actes concrets pour bâtir l’avenir.












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