Cette publication n'a pas pour objectif de vous apprendre que le Sahara est marocain mais plutôt de vous apporter des éléments factuels et indiscutables sur la marocanité du Sahara.
le Sahara marocain est définitivement et de façon irréversible ancré dans son Maroc, et le Maroc définitivement enraciné dans son Sahara. Toutefois, nous allons apporter une série d'éléments factuels à nos compatriotes et observateurs pour appuyer certaines réalités historiques sur la marocanité du Sahara.
DÉCOLONISATION ACHEVÉE EN 1975 VIA ACCORD MADRID
Comme le souligne Omar Hilale, notre représentant permanent aux Nations unies, en 1963, c'est le Maroc qui a demandé l’inscription de la question du Sahara espagnol à l’ordre du jour du Comité spécial de la décolonisation afin de récupérer ses provinces sahariennes. La décolonisation de ce territoire s’est définitivement achevée en 1975 lors de la Marche verte et de l’Accord de Madrid, entériné dans sa résolution 3458 B du 10 décembre 1975 par l’Assemblée générale. L’histoire onusienne du Sahara marocain aurait pu s’arrêter là, si ce n’était l’adversité de l’Algérie qui a créé, financé et hébergé le groupe séparatiste Front Polisario.
RÉSOLUTION 1359 DU 29/06/2001 - INAPPLICABILITÉ DU RÉFÉRENDUM
L’Algérie s'intéresse à certaines résolutions mais elle passe sous silence la résolution 1359 du conseil de sécurité du 29 juin 2001 adopté à l'unanimité où le Secrétaire général M. James Baker a déclaré l’inapplicabilité du plan de règlement par référendum compte tenu du fait qu’il est devenu impossible pour les parties de s’entendre sur une liste de personnes originaires du territoire.
Le conflit du Sahara marocain est artificiel, né de la volonté délibérée, par les puissances coloniales, d’affaiblir l'Empire Chérifien qui, au cours des siècles précédents avait constitué une grande puissance politique et militaire menaçant leur hégémonie sur le pourtour méditerranéen.
S’en est suivi un démantèlement systématique du territoire de l'Empire Chérifien et de nombreuses tentatives de division, dont la séparation du territoire du Sahara marocain n’est qu’un exemple.
Après le départ des puissances coloniales, le Maroc n’a eu de cesse de revendiquer le rétablissement de sa souveraineté sur son Sahara. Fermement attaché à la légalité internationale et convaincu de la légitimité de sa cause et de la validité de ses arguments, le Royaume a entrepris de multiples initiatives sur le plan international, dont la soumission de la question à la Cour Internationale de Justice par l’Assemblée générale de l’ONU et, plus tard, la proposition d’un référendum.
Lorsque le plan de règlement par référendum s’est révélé irréalisable, le Maroc s’est engagé en faveur d'une solution politique définitive en soumettant son Initiative de large autonomie pour la Région du Sahara. Parallèlement, il a fait du développement socioéconomique du territoire recouvré, aujourd’hui partie de l’ensemble des Provinces du Sud, une priorité, focalisant ses investissements les plus importants sur des projets structurants.
De même, il ambitionne de faire de cette Région bien située stratégiquement, un portail vers l’Afrique subsaharienne et un pivot entre l’Afrique, l’Europe et l’Amérique. L’action du Maroc a été saluée par la Communauté internationale, qu’il s’agisse de la large reconnaissance du sérieux de l’initiative d’autonomie, seule solution crédible au conflit artificiel ou des multiples reconnaissances de la marocanité du Sahara, comme en ont attesté celle de décembre 2020 des Etats-Unis d’Amérique, les ouvertures de représentations consulaires à Laâyoune et Dakhla ainsi que les retraits et gels affectant cette reconnaissance de la "RASD", au caractère fallacieux et au potentiel de déstabilisation clairement établis.
DERNIÈRE COLONIE D'AFRIQUE ?
Nous entendons souvent les médias et officiels algériens nous parler de "dernière colonie d'Afrique" pour appuyer une orientation politique.
Mieux, le langage onusien ne dit à aucun moment du Sahara qu'il s'agit de la dernière colonie africaine ou comme étant une colonie tout court.
Nul ne peut effacer de la mémoire collective, un passé qui démontre dans l’ensemble de ses expressions que le Sahara a toujours fait partie du Maroc et n’a jamais cessé de l’être. Preuve s’il en faut, la multitude des traités bilatéraux signés aux XVIIIe et XIXe siècles par le Royaume, ou encore les liens d’allégeance entre les Souverains du Maroc et les tribus du sud du Maroc, dont l’existence a unanimement été reconnue par la Cour Internationale de Justice en octobre 1975.
LE POLISARIO
En 1968, cinq ans avant l’apparition "officielle" du Polisario, le 10 mai 1973, le Maroc avait soutenue la création du Mouvement de Libération de Seguia el-Hamra et Rio de Oro qui était sous le leadership de Sidi Brahim Bassiri et le Maroc avait coordonnées les manifestations du 17 juin 1970 avec ce mouvement (Soulèvement de Zemla). Vous devez savoir que l'intention première du Polisario lors des premières années après sa création, ça n'était que de repousser l'occupant espagnol avec le soutien du Maroc sans jamais parler d'idée séparatiste. C'est ensuite que le Polisario s'est approprié l'histoire de Sidi Brahim Bassiri faisant croire qu'il était leader du Polisario en vu de créer un état indépendant. Aujourd'hui, des vidéos d'archive montrent la famille Bassiri appuyer que Sidi Brahim Bassiri était nationaliste et qui appelait à l'unité.
CIJ ET MARCHE VERTE
Le 16 octobre 1975, la CIJ va rendre son avis consultatif et va reconnaître que des tribus du " Sahara occidental" étaient liées au Sultan du Maroc par les liens juridiques de l’allégeance (Bey’a).
Et c'est à ce moment là que le Maroc va organiser le 6 novembre 1975 la Marche verte afin de récupérer son Sahara. Ce qui va amener aux Accords de Madrid entre d'une part l'Espagne et de l'autre le Maroc et la Mauritanie. Ces accords établissent les conditions du retrait espagnol et la partition du territoire entre les deux pays que sont le Maroc et la Mauritanie. La Déclaration a été enregistrée le 9 décembre 1975 et publiée au Recueil des Traités des Nations Unies.
Le 26 février 1976, le Représentant permanent de l'Espagne à l'ONU informa le Secrétaire Général que le Gouvernement espagnol mettait définitivement fin à sa présence au Sahara et se dégageait de toute responsabilité de caractère international. Cette déclaration vient éteindre les allégations qu'on entend encore de nos jours selon laquelle l'Espagne reste la puissance administrante du Sahara.
Puisque le 15 juillet 2020, Le Front Polisario a appelé l'Espagne à assumer sa responsabilité juridique en tant que puissance administrante sur le territoire du Sahara occidental prétextant que cette responsabilité reste valable tant que le "peuple sahraoui" n'est pas indépendant, ce qui est faux puisque l'Espagne s'est déjà officiellement déchargé de cette responsabilité en 1976 !
SI LE SAHARA EST MARCAIN, POURQUOI L'AVOIR PARTAGÉ AVEC LA MAURITANIE ?
Il faut savoir que c'est tout à fait licite en droit international et ça n'est pas un fait nouveau de voir des cessions de parties de territoire ailleurs dans le monde pour parvenir à une paix. Plus important encore, les tribus sahraouies ont longtemps été disséminées entre les territoires marocains et mauritaniens mais ont des liens historiques et économiques forts avec le Maroc.
Les chefs de tribus sahraouies ont entretenu pendant plusieurs siècles des liens d’allégeance avec le Maroc. Le Maroc appuie justement qu’au vu des traditions existant avant la colonisation espagnole, l’allégeance équivalait à cette époque à la souveraineté.
C'est d'ailleurs dans cet esprit que le 15 juin 1972, un accord sur le tracé des frontières va été conclu entre le Maroc et l’Algérie.
QUAND L'ALGÉRIE DISAIT "OUI" AU PARTAGE DU TERRITOIRE DU SAHARA
Quand l'Algérie constate que le Maroc est entrain de mettre fin à ce conflit régional, elle craint un retour sur l'accord frontalité et le Sahara oriental et va tout faire pour alimenter le conflit reprochant au Maroc le partage avec la Mauritanie alors qu'en 2000, l'Algérie avait accepté une solution de partage du territoire avec le Polisario.
L'ORGANISATION D'UN RÉFÉRENDUM
En 1991 va naître la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un Référendum au "Sahara occidental" (MINURSO), dont le siège est à Laâyoune.
C’est Feu Sa Majesté Le Roi Hassan II qui en 1981, lors du Sommet de l’Organisation de l’Unité Africaine à Nairobi, avait proposé l’organisation d’un référendum d’autodétermination afin de régler la question du Sahara.
C'est comme d'habitude et à chaque fois l'Algérie qui réagit pour saboter ce referendum avant même le Polisario ce qui prouve le véritable rôle qu'elle tient en tant que partie prenante.
L'Algérie va manipuler à répétition les listes d'identification des sahraouis candidats au droit de vote et en demandant au Maroc de négocier directement avec le Polisario qu'elle avait en toute illégalité admit à l'Organisation de l'Unité Africaine en février 1982.
Dossier de l'ambassade du Maroc pour mieux comprendre le dossier.
A rappeler que toutes les résolutions du Conseil de Sécurité adoptées depuis 2007 soulignent la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie en tant que base sérieuse et crédible et seul point d’arrivée du processus politique.
PARTICIPATIONS ÉLECTIONS
Le 8 septembre 2021, le taux national de participation des votants lors des élections législatives était de 50,18%. Laâyoune-Sakia El Hamra : 66,84% (66,5% à Laâyoune et 85% à Es-Semara). Eddakhla-OUed Eddakhla-OUed Eddahab : 58,30% et Guelmin-Oued-Noun : 63,76%.
Il est drôle de constater que ce peuple opprimé que l'Algérie veut libérer participe en masse à des élections et s'implique dans les élections nationales. De facto, il s'identifie au pouvoir central du Royaume du Maroc.
QUELQUES ÉLÉMENTS DE PREUVES SUR LA MAROCANITÉ DU SAHARA
Dans cette dernière partie, nous allons vous apporter une série de traités et éléments attestant de la marocanité du Sahara.
En 1863, l'Espagne avait fait appel au Sultan du Maroc, pour faire libérer leurs ressortissants qui avaient fait naufrage sur la côte du Sahara au large des côtes de l'OUed-Noun (S'agissait du navire l'Esmeralda). Pour les secourir et en vertu des conventions internationales reconnaissant la souveraineté du Maroc sur ce territoire, le Ministre d'Etat Espagnol avait sollicité le Sultan du Maroc parce qu'après ce naufrage, les marins avaient été séquestrés par les populations locales. Et l'Espagne avait tout simplement agit conformément à l’article 38 du Traité du 20 novembre 1861 afin d'user de son pouvoir pour sauver les marins captifs.
Source : ARTICLE 38 du traité entre Espagne et le Maroc signé le 20 novembre 1861
2. Le 13 mars 1895, le Gouvernement anglais avait conclu un arrangement dans lequel il reconnaissait la marocanité du Sahara et ceci dans son article premier où il indique que l’Oued Draa et le Cap Bojador et son intérieur marocain et cela suite au recours du Sultan Moulay Hassan 1 er à des moyens militaires et diplomatiques.
3. Lors du recouvrement progressif de sa souveraineté en 1956, Feu Sa Majesté Le Roi Mohammed V avait prononcé un discours le 25 février 1958, en présence des représentants des Tribus du Sahara marocain qui étaient venus lui prêter allégeance, un discours où il affirmait poursuivre : "le retour de notre Sahara dans le cadre du respect de nos droits historiques et selon la volonté de ses habitants".
4. Le 16 décembre 1965, l’Assemblée générale de l'ONU va adopter la Résolution 2072 intitulée "Question d’Ifni et du Sahara espagnol" par laquelle elle demandait à l’Espagne de mettre fin à sa colonisation de Sidi Ifni et du Sahara et d’engager des négociations avec le Maroc puisque à ce moment il y avait aucun autre état ou mouvement qui revendiquait ces deux territoires.
Portail du Sahara Marocain : https://www.sahara.ma/fr
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