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LE STRESS HYDRIQUE AU MAROC

Le Maroc est confronté à une sécheresse persistante depuis six ans, une réalité à laquelle il doit s'adapter, selon la Banque africaine de développement. Cette crise affecte tous les secteurs économiques, de l'agriculture au tourisme.


Face à cette crise, le Maroc intensifie ses efforts en lançant divers projets, notamment la construction de barrages et d'usines de dessalement, ainsi que des investissements dans la réutilisation des eaux usées. Une nouvelle approche consiste à relier les régions riches en eau à celles en manque, en construisant des réseaux de transport pour une distribution équitable.


La politique des barrages a été une décision visionnaire de Feu SM le Roi Hassan II.


Le Royaume a récemment lancé un nouveau Plan National de l'Eau 2020-2050 qui met notamment l'accent sur la mobilisation des ressources en eau non conventionnelles telles que le dessalement d'eau de mer, une technologie qui offre un réel espoir pour les zones côtières les plus arides.




Face à la raréfaction plus qu'inquiétante de l'eau, le Maroc développe plusieurs alternatives telles que la réutilisation des eaux usées, la déminéralisation des eaux saumâtres et le dessalement des eaux de mer. Une stratégie qui s'est traduite par la construction de plus de 153 stations d'épuration des eaux usées urbaines d'une capacité de 3,38 millions de m3 depuis le lancement du Plan National d'Assainissement liquide en 2006, la réalisation de 10 stations de déminéralisation des eaux saumâtres et par la réalisation de 14 stations de dessalement de l'eau de mer (9 sont déjà en service permettant de produire 147 millions de m3 d'eau par an et 5 sont en cours), 20 nouvelles stations de dessalement de l'eau de mer sont programmées.



Afin d'accompagner les efforts nationaux visant à faire face au stress hydrique, une situation devenue extrêmement critique au Maroc, des actions peuvent être envisagées pour améliorer davantage la contribution de MEDZ dans l'exploitation des ressources en eau non conventionnelles :


• La généralisation de la réutilisation des usées traitées dans l'arrosage des espaces verts

• La réutilisation des eaux de pluie dans l'arrosage des espaces verts


Ces actions vont dans le sens de la circulaire du Ministère de l'Intérieur en date du mois de février 2022 qui recommande l'interdiction de l'arrosage des espaces verts à partir des eaux conventionnelles d'eau potable, eau de surface et eau souterraine).

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