Le secteur de l’éducation joue un rôle très important dans la construction des générations futures. Il a un impact positif sur le développement social, économique, politique et culturel des pays.
Le système scolaire est sous la responsabilité du Ministère de l’Education Nationale Marocaine. L’école est obligatoire à partir de 6 ans. Les élèves peuvent choisir un établissement public (gratuit) ou un établissement privé. Le cursus classique est composé de 4 étapes : le pré-scolaire, le primaire, le collège et le secondaire.
Selon certaines données de la Banque mondiale, l’effort de généralisation scolaire est acquis au Maroc.
Le Maroc investit pourtant entre 7 et 8% de son PIB à l’éducation de ses enfants, deux fois plus que la moyenne mondiale (4%) et celle des pays de l’OCDE (4,8%). En 2024, il est prévu par exemple, un budget atteignant 94 milliards de DH pour le secteur de l’éducation.
L’école primaire
Comme le pré-scolaire, les établissements peuvent être privés ou publics. Les deux premières années sont généralement dispensées en arabe. D’une durée de 6 ans, l’école primaire est ouverte aux enfants issus du préscolaire et, à titre transitoire, aux enfants qui n’en ont pas bénéficié. Elle est structurée en deux cycles.
Le Premier Cycle, d’une durée de deux années, a pour objectif principal la consolidation et l’extension des apprentissages du préscolaire, pour faire acquérir à tous les enfants marocains, arrivant à l’âge de huit ans, un socle commun « les préparant à poursuivre, avec un maximum d’égalité des chances, leurs apprentissages aux niveaux d’enseignement ultérieur » explique le ministère de l’éducation.
Le Second Cycle de l’École Primaire, d’une durée de quatre années, est ouvert aux enfants issus du premier cycle. Afin de valider leur cursus primaire et être admis au collège, les élèves doivent réussir leur « certificat d’études primaires ».
Le collège
L’enseignement secondaire
Une feuille de route 2022-2026 a été présentée par le gouvernement l’an dernier : Les principaux objectifs sont de doubler à l'horizon de 2026 le taux des élèves du primaire maîtrisant les fondamentaux, mais aussi le taux des élèves bénéficiant d'activités parascolaires et de réduire la déperdition scolaire d'un tiers, de manière à donner une forte impulsion à l'enseignement obligatoire.
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