LES RÉVÉLATIONS EXPLOSIVES SUR LE PASSÉ CACHÉ D’ABDELMAJID TEBBOUNE
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Derrière l’image officielle soigneusement construite du président algérien Abdelmadjid Tebboune se dessine un parcours bien plus trouble, relaté dans plusieurs récits et témoignages. L’un des plus marquants est celui livré par Hamid Siad dans son ouvrage « De Kabylie à Paris ». Cet homme, surnommé « le Roi des brasseries de Paris » après avoir bâti un empire de plus de 17 établissements dans la capitale française, a longtemps été au cœur des réseaux d’influence politico-économiques et des services secrets algériens et français dans les années 1990. Selon son livre et d’autres enquêtes journalistiques, Hamid Siad aurait côtoyé de très près un haut fonctionnaire algérien alors en disgrâce : Abdelmadjid Tebboune.
D’après ces mêmes sources, l’actuel chef d’État, qui traversait alors une longue période d’exclusion du pouvoir après une courte expérience ministérielle, aurait séjourné régulièrement à Paris à partir de 1993. Hamid Siad raconte qu’il l’a accompagné durant ces années difficiles, écoutant ses confidences sur ses ambitions, ses intentions, sa vision de l’Algérie et des aspects beaucoup plus intimes de sa vie. Ces récits dressent le portrait d’un homme radicalement différent de celui qui deviendra président en 2019 : un haut fonctionnaire ambitieux mais marginalisé, nourri de ressentiment et de volonté de revanche, qui aurait mené une double vie entre Alger et Paris.
Plusieurs enquêtes journalistiques, notamment celles de Mohamed Sifaoui, corroborent certains pans de ce récit. Elles évoquent par exemple l’existence de relations et d’affaires en France impliquant des bars et des biens immobiliers attribués, selon ces témoignages, à des proches ou à des compagnes. Ces mêmes enquêtes avancent que des faveurs administratives auraient été échangées contre des avantages privés, ou encore que l’ancien haut fonctionnaire aurait connu des humiliations publiques, notamment lors d’un incident avec la police française dans les années 1990.
Sans trancher sur la véracité absolue de chaque détail, le croisement de ces sources algériennes et françaises, livre, témoignages, enquêtes, dessine un tableau troublant. Il montre qu’Abdelmadjid Tebboune ne correspond pas au récit officiel d’un « homme neuf » mais bien à celui d’un haut cadre du système, marqué par des arrangements douteux et par un passé longtemps occulté.
Ce contraste interpelle d’autant plus que, devenu président, Abdelmadjid Tebboune revendique aujourd’hui une posture morale et s’emploie à donner des leçons aux autres pays, en particulier au Maroc. Ces révélations, si elles sont exactes, rappellent que l’homme qui incarne l’État algérien est issu du même appareil qu’il prétend combattre et qu’il a lui-même fréquenté les circuits opaques dénoncés aujourd’hui.
À l’heure où les mouches électroniques alignées sur le régime algérien tentent d’attaquer l’image du Maroc et de détourner l’attention, il est utile de rappeler que ces informations ne proviennent pas de sources marocaines mais de témoignages et d’écrits algériens et français. Elles invitent simplement à une lecture lucide de la trajectoire d’un dirigeant dont l’histoire personnelle, selon ces témoignages, est à mille lieues de l’image de probité qu’il s’efforce de projeter.
3ami tebboun a des gênes chinois .🤪🤪
Merci encore un bel article