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ON VOUS EXPLIQUE LE PACTE DE MARRAKECH

  • 25 juil.
  • 2 min de lecture
pacte de marrakech coopération internationale

Depuis plusieurs années, certains cercles algériens s’acharnent à présenter le Maroc comme un "sous-traitant migratoire" de l’Europe, notamment en raison de son rôle dans le Pacte de Marrakech. Cette affirmation est non seulement infondée, mais elle dévoile une ignorance profonde du droit international et un mépris de la coopération interétatique. Il est temps de rétablir les faits.


Un pacte de principes, pas une soumission


Le Pacte de Marrakech, adopté en 2018 lors d’une conférence intergouvernementale organisée au Maroc, est un cadre de coopération international non contraignant visant à mieux gérer les migrations. Il ne crée aucune obligation juridique, ne rend pas l’immigration obligatoire, et ne donne pas de statut automatique aux migrants.


Ce pacte repose sur des principes simples et humains :


  • Protection des droits des migrants,

  • Lutte contre les réseaux de traite humaine,

  • Coopération entre pays d’origine, de transit et d’accueil,

  • Retour volontaire et digne des migrants.


En aucun cas, il n’oblige un État à "retenir" des migrants pour le compte d’un autre. Il respecte pleinement la souveraineté nationale.


L’Algérie était présente et a soutenu le principe


Malgré les discours virulents aujourd’hui, l’Algérie était bien présente à Marrakech, avec une délégation officielle qui a appelé à une approche « humaine et solidaire » des migrations. Le 19 décembre 2018, lors du vote à l’Assemblée générale de l’ONU, elle ne s’est pas opposée au pacte mais a choisi de s’abstenir, en exprimant des réserves sur certains points, sans remettre en cause le principe même du texte. Un détail souvent oublié par les propagandistes algériens…


L’Algérie elle-même... financee par l’UE pour gérer ses flux migratoires


Les accusations algériennes sur une prétendue "soumission" du Maroc tombent d’autant plus à plat que l’Algérie reçoit elle aussi des financements européens pour gérer les migrations !


Depuis 2015, l’UE a mis en place le Fonds fiduciaire d’urgence pour l’Afrique (FFU) pour soutenir les pays africains face aux migrations irrégulières. L’Algérie a bénéficié de plusieurs financements indirects :


  • Programmes conjoints avec l’OIM (Organisation Internationale pour les Migrations),

  • Actions du HCR et d’autres agences onusiennes sur son sol,

  • Financements européens, suisses, allemands ou néerlandais.

Parmi les projets notables financés par l’UE en Algérie :

  • Aide à la réintégration des migrants subsahariens,

  • Formations pour les gardes-frontières et les douanes algériennes,

  • Soutien logistique (tentes, véhicules, matériel médical),

  • Rapatriements humanitaires volontaires.


Ces actions représentent plusieurs millions d’euros entre 2016 et 2022, selon la Commission européenne. L’Algérie coopère donc activement avec les agences internationales pour la gestion migratoire... tout en accusant le Maroc de le faire !


Hypocrisie et réalités sur le terrain


Là où le Maroc coopère avec transparence, l’Algérie est régulièrement pointée du doigt pour des pratiques inhumaines. Amnesty International, Human Rights Watch et l’ONU ont documenté des expulsions massives, souvent violentes, de migrants vers le désert nigérien.


La même Algérie qui se veut donneuse de leçons refuse toute responsabilité internationale dans le traitement humain des migrants.


Coopérer n’est pas se soumettre


Le Maroc agit dans la transparence, avec une approche responsable et humaine des migrations. Il n’y a ni soumission, ni sous-traitance, mais une politique de coopération en phase avec le droit international.


Ceux qui tentent de dénigrer l’engagement marocain sur la base du Pacte de Marrakech feraient mieux de balayer devant leur propre porte. Car en matière de gestion migratoire, les faits démontent les discours propagandistes.

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