QUAND L’HOSPITALITÉ MAROCAINE EST DÉTOURNÉE POUR NUIRE AU MAROC
- 5 août
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À l’approche de deux événements sportifs d’envergure, la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et la Coupe du Monde 2030, une problématique récurrente refait surface : celle du comportement de ressortissants algériens ou franco-algériens entrant sur le territoire marocain. Cette question n’est pas nouvelle. Depuis des années, les services de sécurité, les citoyens, les autorités locales et les réseaux sociaux ont mis en lumière un phénomène précis : les incivilités, provocations et dérives médiatiques émanent quasi exclusivement de visiteurs d’origine algérienne, qu’ils viennent directement d’Algérie ou de l’étranger.
Ces constats sont documentés. Ils ne relèvent pas d’une généralisation hasardeuse, mais de faits observés de manière répétée sur le terrain. Il ne s’agit pas ici d’une critique globale de l’ensemble des touristes ou des étrangers, puisque ces troubles ne sont signalés que chez un segment bien identifié de visiteurs. Le Maroc reçoit des millions de personnes chaque année, sans incident notable. En revanche, les troubles à l’ordre public, les provocations envers les symboles nationaux ou les comportements hostiles sont récurrents dans un seul cas précis : celui d'algériens.
Face à cette réalité factuelle, il est non seulement légitime mais nécessaire de poser la question du filtrage ciblé. Ce n’est ni du racisme, ni de l’hostilité gratuite. C’est une mesure de précaution rationnelle fondée sur l’expérience. Lorsqu’un problème est localisé, la réponse doit l’être aussi.
De nombreuses vidéos circulent en ligne, filmées au Maroc par des Algériens venus « en touristes », mais qui en profitent pour dénigrer nos villes, insulter nos institutions ou diffuser des propos calomnieux à l’encontre de notre intégrité territoriale. Ces actes, parfois orchestrés en toute conscience, relèvent moins du folklore que d’une propagande importée et déguisée. On ne compte plus les séquences où des visiteurs filment des scènes anodines pour les détourner avec un discours haineux destiné à nuire à l’image du Royaume.
Chaque été, un autre phénomène inquiétant s'ajoute à ce tableau. De jeunes Algériens issus de France, souvent en lien avec certains Marocains établis à l’étranger, transforment nos villes en terrains de jeux sans foi ni loi. Sur les réseaux sociaux, ils exhibent leurs rodéos urbains : courses de voitures à grande vitesse, résidences privées transformées en circuits de moto-cross, comportements violents, insultes, mises en danger de la vie d’autrui... À Marrakech, Casablanca, Tanger, Fès ou Salé, les autorités marocaines ont dû intervenir avec des opérations de grande envergure pour tenter de contenir ces débordements.
Plus grave encore, certains Marocains résidant à l’étranger facilitent ces dérives en hébergeant ou en accompagnant ces fauteurs de troubles algériens, parfois au mépris total de l’éthique nationale. Non seulement ils contribuent à ces incivilités, mais ils participent à des scènes humiliantes où des serveurs sont filmés à leur insu pour être tournés en dérision, où les prix marocains sont critiqués en qualifiant le peuple d’arnaqueur ou de mendiant. Ces comportements, profondément irrespectueux, émanent d’une minorité coupée du tamaghrabit, détachée de nos valeurs, de nos symboles, et indifférente aux efforts du Royaume pour construire une image digne et rayonnante.
Il est donc impératif que ces cas ne restent pas impunis. Ceux qui participent activement à ces campagnes d’humiliation ou de dénigrement doivent être clairement identifiés, fichés, et, le cas échéant, poursuivis en vertu du droit marocain. Il en va du respect de notre nation, de notre souveraineté et de notre image à l’international. Et il est tout aussi essentiel de rappeler qu’il serait injuste et dangereux de stigmatiser l’ensemble des Marocains du monde à cause de quelques individus déconnectés. Nos MRE sont, dans leur immense majorité, des ambassadeurs fidèles et engagés du Maroc à travers le globe.
Sur le plan juridique, les outils existent. L’article 179 du Code pénal marocain punit toute offense publique envers le Roi ou les symboles nationaux. L’article 263 prévoit des sanctions contre ceux qui portent atteinte à l’autorité publique. Ces lois doivent être appliquées avec rigueur, y compris envers les visiteurs étrangers qui violent ouvertement nos lois depuis notre propre territoire.
Face à cela, des questions urgentes s’imposent : faut-il instaurer un visa pour les ressortissants algériens, en réponse à la politique hostile d’Alger envers les Marocains ? Faut-il mettre en place des fiches d’entrée où les visiteurs s’engagent à respecter nos institutions ? Faut-il établir une cellule de surveillance numérique pour repérer ceux qui se rendent au Maroc avec l’intention d’y propager une propagande malveillante ? Ces propositions, loin d’être excessives, répondent à une logique de souveraineté. Le Maroc, pays d’accueil et de paix, ne peut se permettre d’offrir un terrain libre à ceux qui cherchent à le discréditer.
D’autant plus que l’Algérie, elle, ne se gêne pas pour imposer des visas restrictifs aux Marocains, les soumettre à des contrôles humiliants, et les expulser sans motif valable. L’asymétrie est flagrante, et il est temps pour le Maroc d’en tirer toutes les conséquences.
Protéger notre pays, ce n’est pas rejeter. C’est fixer des limites. C’est dire haut et fort : le Maroc est ouvert aux amis, pas aux ennemis déguisés en touristes.












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