RÉSOLUTION 2797, LE MAROC TRIOMPHE, L’ALGÉRIE S’ENFONCE DANS LE DÉNI
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Ce 31 octobre 2025 restera gravé comme un jour historique dans la mémoire nationale marocaine. À New York, au siège des Nations Unies, le Conseil de sécurité a adopté la résolution 2797, prorogeant le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2026 et consacrant, noir sur blanc, l’autonomie sous souveraineté marocaine comme la solution la plus réaliste, crédible et durable au différend régional autour du Sahara.
Après trois semaines de discussions intenses et plusieurs révisions du texte initial, la résolution a été approuvée par 11 voix pour, 0 contre et 3 abstentions (Russie, Chine et Pakistan).Les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, la Grèce, la Slovénie, la Corée du Sud, le Danemark, la Sierra Leone, la Somalie, le Guyana et le Panama ont voté en faveur du texte.L’Algérie, quant à elle, n’a pas pris part au vote. Une attitude aussi incohérente que révélatrice pour un pays qui prétend être « observateur » tout en étant l’instigateur et le principal financeur du conflit.
Au lieu d’assumer une position claire, l’Algérie a préféré abandonner son siège au moment du vote. Une fuite diplomatique qui illustre la faiblesse d’un régime tétanisé à l’idée de froisser Washington et les grandes puissances, alors même qu’il prétend défendre la « cause des peuples opprimés ».L’opinion internationale n’a pas manqué de souligner cette contradiction : comment un pays qui refuse de voter peut-il ensuite prétendre donner des leçons de légitimité ?
Plus encore, dès l’annonce de l’adoption de la résolution, les relais médiatiques du régime algérien ont été mobilisés pour tenter de fabriquer un récit mensonger, prétendant que le Maroc aurait essuyé une « humiliation » ou que le « Makhzen » aurait subi un revers diplomatique. Mais cette rhétorique a fait sourire les observateurs : le texte onusien est sans ambiguïté, et il renforce la position du Maroc tout en isolant définitivement Alger.
Le paragraphe central du texte indique que « l’autonomie sous souveraineté marocaine pourrait constituer la solution la plus réalisable », tout en notant le soutien massif exprimé par de nombreux États membres à la proposition du Maroc présentée le 11 avril 2007.Cette formulation, en langage diplomatique onusien, équivaut à une validation officielle : le référendum est définitivement écarté, et la seule base reconnue pour un règlement est le plan d’autonomie marocain.
La résolution instruira désormais l’envoyé personnel du Secrétaire général, Staffan de Mistura, à mener les négociations sur la base du plan marocain. C’est une évolution majeure : les discussions futures ne porteront plus sur la souveraineté du Sahara, acquise et reconnue, mais sur la manière d’organiser démocratiquement l’autonomie dans le cadre de cette souveraineté.
En termes clairs, le Maroc n’est plus présenté comme une « partie au conflit », mais comme le porteur légitime et exclusif de la solution.
Le texte onusien parle de « toutes les parties », et non plus de deux entités. Cette précision, lourde de sens, place l’Algérie sur le même plan de responsabilité que le Polisario. Le Conseil de sécurité confirme ainsi que le différend n’oppose pas le Maroc à un mouvement séparatiste isolé, mais bien le Maroc à un État voisin qui, depuis cinquante ans, entretient artificiellement ce conflit.
Le Maroc est cité à cinq reprises dans la résolution, contre une seule mention pour l’Algérie et une pour le Polisario, une asymétrie révélatrice du nouvel équilibre diplomatique. Le Conseil de sécurité invite également à un recensement urgent des populations dans les camps de Tindouf, en Algérie, pour mettre fin à l’opacité et à la manipulation des chiffres.
Pour l’Algérie, la défaite est à la fois diplomatique et morale. Membre non permanent du Conseil, Alger se retrouve spectatrice de son propre échec, incapable d’empêcher le passage d’un texte qui enterre ses ambitions. Depuis plus d’un demi-siècle, le régime algérien dilapide les ressources nationales dans le financement d’une milice armée, alors que le peuple algérien souffre d’une pénurie de produits de première nécessité et que sa jeunesse brave la mort sur des embarcations de fortune pour fuir la misère.
La vérité est désormais évidente : l’Algérie n’a jamais voulu résoudre le conflit. Son objectif a toujours été de maintenir le statu quo, pour éviter qu’un jour ne s’ouvre le véritable débat historique sur le Sahara oriental, territoire marocain annexé à l’époque de l’Algérie française.
Cette résolution survient à la veille du 50ᵉ anniversaire de la Marche Verte, symbole du génie politique de Feu SM le Roi Hassan II et de la fidélité du peuple marocain à son unité territoriale. Elle vient conforter la vision stratégique de SM le Roi Mohammed VI, dont la politique étrangère, fondée sur la constance, la légitimité et la main tendue, a fini par triompher.
Le message est clair : le dossier du Sahara marocain est clos sur le plan du droit international. Le Maroc est reconnu comme acteur de stabilité et partenaire de confiance, tandis que le régime algérien, enfermé dans ses rancunes, voit son isolement s’accentuer.












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