Rabat
top of page

COMMENT ALGER TENTE DE CACHER SES LIENS IRANIENS

  • 20 juin
  • 2 min de lecture
Lien entre l'Algérie, le régime iranien et le polisario

Selon des confidences émanant de l’état-major algérien, le général Saïd Chengriha aurait ordonné à la milice du Polisario de désarmer d’urgence ses stocks de drones et d’armements fournis par Téhéran, avant de les transférer aux services de renseignement algériens. Cette manœuvre, qui intervient au moment où la communauté internationale se focalise sur le conflit Israël–Iran et sur les négociations autour du nucléaire iranien, vise avant tout à empêcher que le Polisario soit brandi comme une « organisation terroriste » par les puissances occidentales.


Dans l’organigramme vacillant du régime algérien, c’est un peu comme si une cellule d’un cartel en pleine déroute voyait s’échapper ses principaux lieutenants : les bases secrètes hébergeant des milices iraniennes sont désormais évacuées vers le Sahel et la frontière libyenne, à l’image d’un trafiquant qui dissimule sa cargaison d’héroïne avant l’arrivée de la police. Pendant que la scène médiatique mondiale est captivée par d’autres drames, le général Chengriha glisse discrètement ses officiers et leurs drones hors de portée des projecteurs.



Le Maroc n’en est pas à son coup d’essai pour dénoncer ces réseaux. Depuis la rupture diplomatique avec l’Iran en 2018, Rabat n’a cessé de pointer du doigt des preuves comme des photos, noms, interrogations d’officiels attestant de la connivence entre Téhéran, le Hezbollah libanais et le Polisario. Le MAE-CA-MRE, Nasser Bourita évoquait déjà l’acheminement d’armes sophistiquées, de drones kamikazes et de roquettes Arash, via l’ambassade iranienne à Alger.


Aujourd’hui encore, alors que différents think tanks américains et médias occidentaux confirment l’ampleur de l’influence iranienne en Afrique du Nord et au Sahel, le Maroc maintient sa surveillance : il sait que derrière le vernis diplomatique, le régime algérien use de subterfuges pour masquer ses alliances douteuses, et que seul un état de droit véritable saurait exposer ces manœuvres et protéger la stabilité régionale.



Comments


bottom of page