LE MONDE DÉCRÉDIBILISÉ PAR L’OBSESSION ANTI-MAROC DE DEUX DE SES JOURNALISTES
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Depuis plusieurs mois, les lecteurs attentifs du Monde observent une tendance inquiétante : chaque article signé par Christophe Ayad ou Frédéric Bobin concernant le Maroc adopte systématiquement un ton accusateur, souvent dirigé contre la Monarchie, les institutions ou la diplomatie du Royaume.
Qu’il s’agisse de “l’atmosphère de fin de règne”, d’accusations infondées sur le rôle du Maroc concernant le dossier de la Kabylie ou encore de portraits biaisés de la société marocaine, le traitement est toujours à charge. En revanche, lorsqu’il s’agit de l’Algérie, aucun mot sur les scandales financiers, la corruption, la répression politique ou la dilapidation des fonds publics.
Ce double standard saute aux yeux. Alors que le Maroc est présenté comme un pays en crise permanente, l’Algérie échappe mystérieusement à toute critique. Christophe Ayad et Frédéric Bobin ne consacrent pas une ligne aux réalités pourtant documentées par de nombreux organismes internationaux :
Les révoltes populaires liées à la pénurie d’eau, qui ont secoué plusieurs régions.
Les centaines de prisonniers d’opinion, dont des journalistes, militants et citoyens emprisonnés pour avoir exprimé leurs idées.
Le cas de Boualem Sansal, écrivain reconnu et marginalisé pour ses prises de position courageuses contre le régime.
Ce silence sélectif révèle un biais éditorial évident : une sévérité implacable lorsqu’il s’agit du Maroc, une indulgence totale lorsqu’il s’agit de l’Algérie.
La Charte de Munich, référence éthique du journalisme, impose l’exactitude, l’équité et l’impartialité. En ciblant exclusivement le Maroc et en passant sous silence les dérives algériennes, Christophe Ayad et Frédéric Bobin s’écartent de ces principes. Ils transforment leur plume en outil partisan, et utilisent la crédibilité du Monde pour diffuser un récit déséquilibré.
Un média de référence ne peut se permettre de pratiquer un journalisme “à géométrie variable” : indulgent avec certains régimes, intraitable avec d’autres.
Au-delà du manquement déontologique, ces articles s’apparentent à une forme de propagande. Ils réduisent le Maroc à des scènes fictives, ignorent les faits incontestables et reposent sur des sources anonymes dont la crédibilité ne peut être vérifiée.
Cette posture n’est pas nouvelle. Le 28 juillet 2015, Christophe Ayad s’en est pris publiquement à l’écrivain Tahar Ben Jelloun, prix Goncourt et intellectuel marocain de renom, au prétexte que celui-ci exprimait un respect constant pour la Monarchie marocaine, qu’il considère comme un pilier de stabilité.
Ils contredisent les voix officielles, répètent des récits usés qui ont perdu toute validité et s’obstinent à nier les avancées reconnues internationalement. Ce procédé n’a rien d’innocent : il s’agit d’une propagande déguisée en journalisme, dont l’objectif est clair, saper la légitimité de la Monarchie, miner la stabilité du Royaume et donner des arguments aux adversaires du Maroc, qu’ils soient régionaux ou idéologiques.
L’épisode SwissLeaks en 2015 illustre déjà cette logique : en relayant des accusations biaisées, Le Monde a tenté d’associer SM le Roi Mohammed VI à une prétendue évasion fiscale, alors que les opérations étaient légales et validées par l’Office des Changes. Ce procédé, présenté comme du journalisme d’enquête, relevait en réalité d’un sensationnalisme visant à ternir l’image de la Monarchie. Une preuve supplémentaire que, sous couvert d’investigation, certains utilisent Le Monde pour nourrir une propagande dirigée contre le Maroc et son Souverain.
L’acharnement ne s’arrête pas aux polémiques anciennes. Plus récemment, à l’occasion de la visite du président Emmanuel Macron à Rabat, les analyses publiées par Frédéric Bobin dans Le Monde Afrique (30 octobre 2024) se sont révélées truffées d’erreurs.
Le journaliste a osé établir un lien fallacieux entre la Marche Verte de 1975 et les tentatives de coups d’État contre Feu SM le Roi Hassan II, alors qu’il n’existe aucune relation historique entre ces deux événements. Il a également mis en avant les arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne invalidant certains accords commerciaux UE–Maroc concernant le Sahara, mais en omettant délibérément de rappeler les décisions similaires rendues par des juridictions britanniques et australiennes en faveur du Maroc.
En choisissant de taire ces éléments essentiels, Frédéric Bobin a livré à ses lecteurs une vision partielle et biaisée, qui déforme la réalité du dossier du Sahara marocain. Une telle approche soulève inévitablement des interrogations sur ses intentions réelles.
Le 20 mars 2024, Frédéric Bobin a publié un tweet affirmant que “le Maroc souffle sur les braises kabyles en réaction au soutien d’Alger au Polisario et à un “groupe nationaliste rifain”.
Une telle affirmation est non seulement infondée, mais relève de la désinformation. Le Royaume du Maroc n’a jamais soutenu la Kabylie ; au contraire, il interdit systématiquement toute conférence ou initiative liée au MAK sur son territoire. En revanche, l’Algérie héberge, arme et finance le Polisario, une milice armée responsable d’attaques contre des civils marocains. Conformément au droit international, une organisation armée qui cible des populations civiles relève clairement de la définition d’une organisation terroriste.
En choisissant de passer sous silence ce fait majeur, Frédéric Bobin ne fait pas œuvre de transparence journalistique. Il préfère transformer l’opinion d’un média marocain en position officielle de l’État, déformant ainsi la réalité au profit d’un récit qui alimente artificiellement une escalade entre le Maroc et l’Algérie. Voilà le type de journalisme approximatif que publie Le Monde.
Rappelons que le Maroc, sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, est reconnu comme un acteur majeur de la stabilité régionale. Son rôle dans la médiation internationale, ses avancées en matière d’infrastructures, d’énergies renouvelables, de droits des femmes et de société civile, sont salués par de nombreux partenaires.
Pays partenaire stratégique de la France et de l’Europe et moteur africain, le Maroc mérite une couverture médiatique rigoureuse, objective et respectueuse.
En laissant passer ces biais, Le Monde s’expose à une perte de confiance de ses lecteurs. Pour notre part, à Maroc-Patriotique, nous avons longtemps reconnu la valeur des archives du média et avons régulièrement renvoyé nos lecteurs vers ses contenus. Mais face à cet acharnement, nous sommes désormais contraints de questionner sur la crédibilité affichée du média Le Monde.
Le débat d’idées est nécessaire, la critique constructive également. Mais le traitement sélectif et déséquilibré pratiqué par Christophe Ayad et Frédéric Bobin nuit au Maroc autant qu’à la réputation du Monde. Il appartient à la rédaction de restaurer l’équilibre, faute de quoi ce quotidien perdra le crédit d’un lectorat marocain exigeant, attaché à la vérité et à l’objectivité.
Dans un souci de transparence et de rigueur, Maroc-Patriotique a adressé un courrier officiel à la direction du Monde. Nous y avons détaillé, sources et exemples à l’appui, le caractère systématiquement à charge des articles signés par Christophe Ayad et Frédéric Bobin concernant le Maroc, ainsi que leur silence sélectif lorsqu’il s’agit de l’Algérie.
Le Royaume du Maroc, sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, est reconnu sur la scène internationale comme un facteur de stabilité, de modernisation et de médiation. Il est donc du devoir d’un grand quotidien comme Le Monde d’assurer une couverture juste et équilibrée, affranchie des stéréotypes et des biais idéologiques.
En ciblant la Monarchie marocaine, ces journalistes ne s’attaquent pas seulement à une institution politique, mais à un symbole profondément enraciné dans l’identité nationale. La Monarchie est le socle de l’unité et de la continuité historique du Maroc ; elle incarne le lien entre le peuple, ses traditions, son avenir et son Roi, Commandeur des croyants.
Dénigrer la Monarchie, c’est donc, de fait, porter atteinte à l’ensemble des Marocains, y compris aux millions de compatriotes établis en France et en Europe, qui voient dans leur Roi un repère et une protection. Une telle approche dépasse le cadre de la critique journalistique pour se transformer en une attaque symbolique contre un peuple tout entier.
À ce jour, nous attendons la réponse de la rédaction du Monde. Mais il est de notre responsabilité de signaler publiquement cette dérive éditoriale, qui nuit non seulement au Maroc et à sa Monarchie, mais également à la crédibilité d’un média longtemps considéré comme une référence.

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