LE SYSTEME ÉDUCATIF AU MAROC
- 6 avr. 2024
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Le secteur de l’éducation joue un rôle très important dans la construction des générations futures. Il a un impact positif sur le développement social, économique, politique et culturel des pays.
Le système scolaire est sous la responsabilité du Ministère de l’Education Nationale Marocaine. L’école est obligatoire à partir de 6 ans. Les élèves peuvent choisir un établissement public (gratuit) ou un établissement privé. Le cursus classique est composé de 4 étapes : le pré-scolaire, le primaire, le collège et le secondaire.
Selon certaines données de la Banque mondiale, l’effort de généralisation scolaire est acquis au Maroc.
Le Maroc investit pourtant entre 7 et 8% de son PIB à l’éducation de ses enfants, deux fois plus que la moyenne mondiale (4%) et celle des pays de l’OCDE (4,8%). En 2024, il est prévu par exemple, un budget atteignant 94 milliards de DH pour le secteur de l’éducation.

L’école primaire
Comme le pré-scolaire, les établissements peuvent être privés ou publics. Les deux premières années sont généralement dispensées en arabe. D’une durée de 6 ans, l’école primaire est ouverte aux enfants issus du préscolaire et, à titre transitoire, aux enfants qui n’en ont pas bénéficié. Elle est structurée en deux cycles.
Le Premier Cycle, d’une durée de deux années, a pour objectif principal la consolidation et l’extension des apprentissages du préscolaire, pour faire acquérir à tous les enfants marocains, arrivant à l’âge de huit ans, un socle commun « les préparant à poursuivre, avec un maximum d’égalité des chances, leurs apprentissages aux niveaux d’enseignement ultérieur » explique le ministère de l’éducation.
Le Second Cycle de l’École Primaire, d’une durée de quatre années, est ouvert aux enfants issus du premier cycle. Afin de valider leur cursus primaire et être admis au collège, les élèves doivent réussir leur « certificat d’études primaires ».
Le collège
Le collège est ouvert à tous les élèves ayant réussi leur examen primaire. Il se déroule sur une période de 3 ans. Même possibilité de choisir le privé ou le public que les cycles précédents. A l’issue de l’enseignement collégial, un brevet d’enseignement collégial (BEC) détermine si les élèves ont le niveau pour passer à la suite.
Ils peuvent alors poursuivre leurs études dans l’enseignement secondaire (lycée général, technique ou professionnel) ou commencer la vie active. Il est possible pour ces derniers de reprendre l’enseignement secondaire plus tard, à condition de « de satisfaire aux prérequis et aux critères d’admission à ce niveau et de suivre, au besoin, des modules de formation spécifiques pour l’actualisation des connaissances et aptitudes nécessaires à la poursuite de ces études. » comme mentionné par le ministère de l’Education.
Au collège, les disciplines généralement enseignées sont : la Langue Arabe, l’éducation Islamique, les Disciplines sociales (Histoire - Géographie et éducation Civique), le Français, les Mathématiques, les Sciences Naturelles et physiques, l'éducation Physique, l’art plastique, la Culture Féminine ou l'Initiation à la technologie et l'éducation Musicale.
L’enseignement secondaire
Le lycée est la continuité du collège et prépare les élèves au baccalauréat qu’ils présenteront à l’issue de 3 années d’études. Les cours sont majoritairement dispensés en français. Selon le site du ministère de l’Education, l’enseignement secondaire comprend plusieurs types de formations :
Une formation professionnelle courte organisée dans un cycle de qualification professionnelle
Des formations générales, techniques et professionnelles organisées dans deux cycles un tronc commun d’une durée d’une année, puis un cycle du baccalauréat d’une durée de deux années et comprenant deux filières principales (générale et technologique) .
Une feuille de route 2022-2026 a été présentée par le gouvernement l’an dernier : Les principaux objectifs sont de doubler à l'horizon de 2026 le taux des élèves du primaire maîtrisant les fondamentaux, mais aussi le taux des élèves bénéficiant d'activités parascolaires et de réduire la déperdition scolaire d'un tiers, de manière à donner une forte impulsion à l'enseignement obligatoire.












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