5 JUILLET 1962, L’UTOPIE DE L’INDÉPENDANCE
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Aujourd’hui, l’Algérie célèbre ce qu’elle nomme “Indépendance”. Mais cette commémoration repose sur une erreur historique monumentale : l’Algérie n’a pas obtenu son indépendance en tant qu'état, elle a été libérée du système colonial français… un système qu’elle n’a pas précédé, mais dont elle est issue.
Contrairement au Maroc ou à la Tunisie, l’Algérie n’était pas un État préexistant, souverain et reconnu internationalement, puis colonisé. Elle n’était pas un royaume, ni une république, ni même un Émirat constitué. L’espace appelé “Algérie” fut une création administrative française en 1830 (La France crée l'entité "Algérie" par ordonnance en 1839), suite à la conquête d’Alger, sur un territoire qui appartenait à l’Empire ottoman.

C’est donc une libération d’un système colonial qu’elle célèbre, non la restauration d’un État national légitime. On ne peut parler d’“indépendance” que lorsqu’il y avait, avant la colonisation, une souveraineté à restaurer. Ce ne fut jamais le cas de l’Algérie.
À la différence du Maroc, dont l’histoire étatique millénaire, la dynastie régnante, les institutions, les frontières et les ambassades précèdent le protectorat français de 1912, l’Algérie est née du découpage administratif français, prolongé ensuite par les institutions du FLN.
La résolution 1514 (1960) de l’ONU sur la décolonisation parle du droit des peuples coloniaux à “accéder à l’indépendance”, elle ne parle pas d'un état algérien cherchant à se défaire du colonialisme mais plutôt d'un peuple. C'est donc une erreur historique d'indiquer que l'Algérie a obtenu son indépendance.
Quand on laisse entendre que l’Algérie serait une nation millénaire libérée d’un occupant, on falsifie l’histoire. En revanche, dire que le peuple colonisé a accédé à l’indépendance en 1962 est juridiquement exact, même si l’entité “Algérie” n’existait pas avant 1830.
Ainsi, ce que l'on célèbre le 5 juillet 1962, ce n’est pas le retour d’un état souverain, mais l’apparition ou création d’un nouvel état issu de la décolonisation.
Contrairement à ce que prétend la propagande algérienne officielle, ce n’est pas la lutte armée qui a donné naissance à l’état algérien, mais bien la décision politique de la France d’organiser un référendum d’autodétermination, prévu dans les Accords d’Évian.
Le 1er juillet 1962, les algériens sont invités à se prononcer par référendum, organisé et validé par l’état français. Résultat : 99,72 % de “oui” mais aucune décision de souveraineté unilatérale n’a été proclamée par le FLN. Même les français ont voté, en 1961, pour valider par référendum le principe de l’autodétermination algérienne (75 % de “oui” en métropole).

La libération des algériens est donc une décision souveraine de la République française, et non une victoire militaire du FLN. C’est la France qui a mis fin à sa propre souveraineté sur le territoire.
Dans ce processus, le Maroc a joué un rôle crucial, trop souvent ignoré voire effacé du récit officiel algérien. Dès 1954, alors qu’il était encore sous protectorat, le Royaume chérifien apporte un soutien stratégique au FLN : ouverture de bases arrière dans l’Oriental (Oujda, Ahfir, Berkane), livraisons d’armes, hébergement de cadres militaires, facilitation diplomatique. Feu SM Mohammed V, fervent défenseur des causes de libération en Afrique, reconnaît les représentants du FLN et les introduit sur la scène internationale, bien avant leur victoire militaire. À partir de 1956, avec le recouvrement de son indépendance, le Maroc renforce son soutien au FLN, au prix de représailles françaises : des villes marocaines sont bombardées, des convois interceptés, des pressions exercées par Paris sur Rabat.
Des dizaines de maquisards marocains rejoignent les rangs de l’ALN, notamment dans les régions frontalières. Le Maroc permet également la tenue de réunions stratégiques du FLN, et assume le coût diplomatique d’une solidarité qu’il pensait fraternelle.
Mais en 1962, une fois le pouvoir entre les mains du FLN, le Maroc est immédiatement confronté à un déni de reconnaissance. L'accord oral sur la restitution des territoires marocains spoliés par la France (notamment le Sahara oriental) est balayé. La guerre des Sables éclate en 1963, marquant le début d’un long contentieux nourri par la trahison, l’ingratitude et la tentative d’effacer le rôle historique du Maroc dans la libération algérienne.
En définitive, le 5 juillet doit être lu non comme la fin d’un cycle d’occupation d’un État algérien ancien, mais comme la naissance d’un État nouveau, construit sur les ruines d’une administration coloniale, avec l’aide décisive de ses voisins, au premier rang desquels le Maroc, dont l’histoire, la légitimité et la souveraineté s’étendent bien au-delà de cette période.
Le sultanat judéo-marocain esxiste depuis 13 siècles juste comme protectorat multiple, la preuve ajourd'hui encore lsraël, Espagne, USa et la France sont toujours maître du royaume judéo-arabe négrifié, sous couvert du Franco-Israëlien sidi André Azoulay (comme Netanyahu en Israël).
Ce royaume a été créé âr Sidi Lyautey en 1956 (à ce jour contrôlé par la France Israël, Usa et l'Espagne). Beaucoup de ministrespédophiles et ancien présidents français résident toujours au Maroc judéo-arabe dans les Riyads offerts gratuitement comme DSK.