LE MAROC, ALLIÉ MILITAIRE STRATÉGIQUE DES ÉTATS-UNIS
- 25 juin
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Peu de pays dans le monde peuvent se targuer d’avoir le sceau officiel de Washington comme partenaire militaire de haut niveau. Le Maroc l’a. Depuis 2004, notre Royaume figure sur la liste très restreinte des "Alliés majeurs hors-OTAN" des États-Unis. Un statut hautement stratégique, rarement accordé, et qui témoigne de la puissance diplomatique et militaire du Maroc dans une région où instabilité, manœuvres hostiles et chaos alimentent les agendas des ennemis de la paix.
C’est le président américain George W. Bush qui, le 3 juin 2004, a signé le mémorandum reconnaissant au Maroc ce rang d’allié stratégique. Un mois plus tard, la désignation était officiellement publiée dans le Federal Register, consolidant une relation bilatérale d’exception.
Cette reconnaissance n’est pas tombée du ciel. Elle est le fruit de décennies d’engagement militaire, de coopération sécuritaire concrète et de leadership régional assumé. Sur le terrain, les Forces Armées Royales collaborent étroitement avec les unités américaines. Les manœuvres militaires conjointes, comme African Lion, illustrent chaque année ce niveau d’interopérabilité aux standards de l’OTAN. Et dans la guerre contre le terrorisme, le Maroc est un partenaire de premier plan, avec une expertise largement reconnue par les agences de renseignement internationales.
Le Royaume est également le premier acheteur africain de matériel militaire américain, preuve de sa modernisation rapide et de sa volonté d’ancrer ses forces de défense dans les meilleures technologies disponibles.
Ce statut d’"allié majeur hors-OTAN", aussi technique qu’il puisse paraître, ouvre des portes exclusives :
Accès facilité aux armes de haute précision,
Participation à des programmes de Recherches et Développement conjoints,
Échanges de renseignements de haut niveau,
Soutien logistique en cas de besoin. En clair, c’est une position de confiance stratégique, rare, et précieuse.
Et que les sceptiques ou les jaloux ne s’y trompent pas : aucun autre pays nord-africain, à l’exception du Maroc, ne dispose d’un tel privilège. L’Algérie ? Absente. La Tunisie ? Récemment intégrée, mais à un niveau très éloigné du nôtre. La Mauritanie ? Hors course.
Aujourd’hui, seuls une vingtaine de pays peuvent se prévaloir de ce statut : l’Australie, le Japon, la Corée du Sud, Israël, l’Égypte, le Qatar, le Brésil, ou encore la Colombie. Des puissances régionales respectées, avec lesquelles le Maroc est désormais aligné. Une reconnaissance américaine, certes, mais surtout une consécration de la vision royale : faire du Maroc une puissance stable, souveraine, et incontournable sur l’échiquier géopolitique.
Ce partenariat n’est pas une dépendance, mais un levier. Il ne nous engage pas à la soumission, mais nous place au centre du jeu. Le Maroc avance sur ses deux jambes : sa légitimité historique et son audace diplomatique.
Ce statut n’est qu’un reflet de ce que nous sommes devenus : un rempart de stabilité, une force de paix, et un acteur que les grandes puissances écoutent.
À ceux qui prétendent encore que le Maroc est isolé, ou que ses choix stratégiques sont sans portée, cette reconnaissance par les États-Unis est une réponse cinglante. Et à ceux qui nourrissent rancune ou jalousie, qu’ils sachent que le Royaume ne fait pas la queue pour mériter le respect : il l’impose !
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