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PEUT-ON NOUS RÉVOLTER CONTRE UN ROI ?

  • 18 avr.
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 19 avr.


🛑 Notice explicative à l’attention des lecteurs


Ce texte a pour unique objectif de réfuter les discours subversifs qui circulent autour de la question d'une prétendue légitimité d'une révolte contre le Roi du Maroc. En posant la question « Peut-on se révolter contre un roi ? », nous ne cherchons nullement à semer le doute, mais au contraire à y apporter une réponse claire, argumentée et fondée sur les principes religieux, historiques et politiques. Loin d’une remise en cause, ce contenu est une défense ferme de l'institution monarchique, du rôle sacré du Roi, Commandeur des croyants, et de la stabilité du Royaume du Maroc. Cette démarche est entièrement patriotique et vise à outiller intellectuellement nos concitoyens pour démasquer les discours malveillants qui tentent de manipuler l’opinion publique. Nous réaffirmons ici, sans ambiguïté, notre loyauté indéfectible envers Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, et notre attachement à l’unité, à la souveraineté et à la continuité de notre nation marocaine.



La question des révoltes contre un gouvernement se pose souvent dans le débat sociétal.


L'islam enseigne généralement que l'obéissance au souverain est un principe important, en particulier s'il assure la paix et la justice. Cependant, des exceptions peuvent exister si un dirigeant devient tyrannique ou empêche l'application des principes islamiques. Cette position est notamment reflétée dans les hadiths (enseignements du Prophète Muhammad ﷺ) et dans les écrits des juristes islamiques.


  • Obéissance au souverain : Le Coran et les hadiths recommandent l'obéissance à ceux qui détiennent l'autorité, tant qu'ils respectent les principes de justice et d'égalité. Par exemple, le Coran dans la sourate An-Nisa (4:59) invite les croyants à obéir à Allah, au Prophète Muhammad ﷺ et aux détenteurs de l'autorité parmi eux.


  • Révolte contre un tyran : Si un dirigeant devient injuste, corrompu ou non respectueux des principes islamiques, certains savants et théologiens autorisent la révolte, mais dans des circonstances précises et avec des conditions strictes. Par exemple, l'imam Ahmad ibn Hanbal et d'autres penseurs islamiques ont évoqué l'idée que la révolte contre un gouverneur tyrannique est acceptable si cela mène à la restauration de la justice et que d'autres options pacifiques ont été épuisées. Cependant, la révolte ne doit pas engendrer plus de chaos et de souffrances pour la communauté.


Il est important de rappeler que, dans la religion islamique, l’obéissance au dirigeant musulman est une obligation, même s’il commet des erreurs, tant qu’il ne commande pas explicitement de désobéir à Allah ou qu’il ne tombe pas dans la mécréance claire et prouvée.

Allah ﷻ dit :


« Ô vous qui avez cru ! Obéissez à Allah, obéissez au Messager et à ceux d’entre vous qui détiennent le commandement. » (Sourate An-Nisa, 4:59)


Le Prophète ﷺ a dit :


« Celui qui vous gouverne, même s’il vous frappe le dos et prend vos biens, écoutez-le et obéissez. » (Sahih Muslim, 1847)


Et encore :


« Quiconque voit chez son émir quelque chose qu’il déteste, qu’il patiente, car quiconque se sépare de la communauté ne serait-ce qu’un empan, et meurt ainsi, meurt d’une mort de Jahiliyyah (ignorance préislamique). » (Sahih al-Bukhari, 7054)


Le Prophète ﷺ a également dit :


« Il y aura après moi des gouverneurs injustes. Quiconque approuve leurs actes et les soutient sera leur complice. Et quiconque les désapprouve et les rejette sera innocent. » (Sahih Muslim, 1854) → Cela prouve que rejeter dans son cœur suffit, sans attiser la division ou sortir contre eux.


Ces textes sont clairs : le désaccord ne justifie pas la rébellion, ni la propagation de la confusion parmi les gens. Car cela ouvre la porte au chaos (fitna), ce que l’Islam condamne fermement.


Encore une fois, la divergence d’opinion est permise, mais elle doit se faire dans le respect, la connaissance et la piété et ne pas le faire dans n'importe quel environnement...


Les individus qui appellent à la révoltent ou contestation contre les accords tripartite, nous allons préciser que le Maroc ne trahit pas la Palestine, Sidna est un défenseur de la cause palestinienne. Les relations internationales ne sont pas des alliances religieuses mais des outils stratégiques.


L’Islam nous appelle à la lucidité, la patience et la loyauté envers nos gouverneurs.


“Et tenez fermement ensemble à la corde d’Allah et ne vous divisez pas.” (Sourate Âl 'Imrân, 3:103).

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