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À QUOI RESSEMBLERAIT UNE GUERRE ENTRE LE MAROC ET L’ALGÉRIE ?

  • 18 juil.
  • 4 min de lecture
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Alors que les réseaux sociaux algériens s’enflamment régulièrement à coups de classements militaires tels que celui de Global Firepower, il devient nécessaire de rétablir la réalité. Non, la puissance militaire ne se résume pas à des chiffres bruts ni à des tanks soviétiques alignés comme à la parade. Dans une guerre moderne, ce ne sont ni la taille du budget, ni le nombre de soldats qui garantissent la victoire, mais la stratégie, la technologie, l’expérience, l’encadrement et les alliances. Et sur tous ces plans, le Maroc est mieux préparé que son voisin oriental.


Les limites des classements comme Global Firepower


Le classement Global Firepower évalue les armées selon plus de 60 critères quantitatifs : nombre de tanks, d'avions, taille du budget militaire, nombre de soldats, etc. Mais il ne tient aucunement compte de la modernité des équipements, de leur maintenance, ni de la capacité opérationnelle réelle des armées.


Un tank T-62 soviétique en service en Algérie est équivalent à un Abrams dans ce classement. Un Mirage F1 marocain modernisé avec radar israélien y vaut autant qu’un Sukhoï algérien cloué au sol faute de pièces.


Ce type de classement est trompeur, car il ne mesure ni la doctrine militaire, ni le moral des troupes, ni les capacités logistiques, encore moins l’efficacité des systèmes de guerre électronique ou des unités spéciales.


Une expérience de terrain confirmée pour les FAR


Le Maroc dispose d’une véritable doctrine opérationnelle fondée sur l’expérience et la projection. Depuis des décennies, les Forces Armées Royales (FAR) participent à des missions de maintien de la paix sous l’égide de l’ONU dans des zones à haut risque : RDC, Côte d’Ivoire, Centrafrique, Haïti, Liban.


Ces engagements ont permis à nos soldats d’acquérir une expérience précieuse : maîtrise des conflits asymétriques, coordination interarmées, connaissance du terrain, gestion logistique dans des conditions extrêmes, maintien de la discipline et de la chaîne de commandement dans des contextes multinationaux.


En parallèle, le Maroc mène régulièrement des manœuvres conjointes avec des armées de pointe : les États-Unis (exercice African Lion), la France, le Royaume-Uni, l’Espagne ou encore des pays du Golfe. Cette interopérabilité est un atout majeur que l’Algérie, enfermée dans une posture de repli, ne possède pas.


Des alliances stratégiques de haut niveau


Le Maroc bénéficie d’un réseau d’alliances militaires d’un niveau exceptionnel pour un pays africain. Coopération renforcée avec l’OTAN, statut d’allié majeur des États-Unis hors OTAN, livraison de matériel stratégique israélien dans les domaines des drones, de la cybersécurité et des radars, échanges réguliers avec les armées françaises, espagnoles et britanniques, coordination sécuritaire avec les monarchies du Golfe.


Ces partenariats se traduisent par des transferts de technologie, des formations d’élite, des livraisons d’équipements modernes et une capacité à agir rapidement dans le cadre d’une coalition.


En comparaison, l’Algérie reste enfermée dans une doctrine figée, dépendante quasi-exclusive de l’armement russe lequel a démontré ses limites en Ukraine et marginalisée sur la scène diplomatique et sécuritaire internationale.


Une supériorité technologique marquée


Le Maroc investit depuis plus de dix ans dans la modernisation qualitative de ses forces. Cela passe par l’acquisition de matériels sophistiqués, orientés vers la guerre moderne :


  • Drones tactiques et armés : Bayraktar TB2 (Turquie), Harop et Hermes 900 (Israël), MQ-9 Reaper (États-Unis en commande).

  • Guerre électronique et surveillance : radars Sky Dew et Green Pine (Israël), systèmes de guerre électronique sud-coréens.

  • Systèmes sol-air avancés : FD-2000B chinois, Patriot PAC-3 américain en cours d’acquisition.

  • Frégates modernes : SIGMA néerlandaises et FREMM françaises.

  • Véhicules blindés de dernière génération, armes de précision, munitions intelligentes.


L’armée algérienne, quant à elle, repose encore sur des équipements hérités de l’époque soviétique : chars T-55 et T-62, avions Mig-25 et Sukhoï souvent en panne, artillerie lourde difficilement manœuvrable et vieillissante. Le conflit ukrainien a mis en lumière l’obsolescence de ce matériel.


Des scénarios d’experts prédisent un net avantage au Maroc


Dans un ouvrage collectif français publié en 2024, Les scénarios noirs de l’armée française, une simulation de guerre entre le Maroc et l’Algérie en 2025 est analysée. Le résultat ? Une supériorité nette du Maroc.


Les auteurs décrivent une offensive algérienne rapidement repoussée près d’Oujda, des pertes lourdes côté algérien, une riposte marocaine chirurgicale, une désorganisation du commandement algérien, et un régime à Alger fragilisé. La France se voit contrainte d’intervenir pour évacuer ses ressortissants, alors que l’Algérie plonge dans le chaos.


Un autre expert a publié un rapport expliquant comment la position géographique, la qualité de la logistique marocaine, les capacités de projection et la cohérence stratégique donnent un net avantage au Maroc.


Au-delà des apparences, le Maroc est prêt


Le Maroc ne cherche ni la provocation, ni l’escalade. Mais si la souveraineté du Royaume était menacée, les Forces Armées Royales, sous le commandement de SM le Roi Mohammed VI, sont prêtes. Prêtes grâce à une doctrine claire, une technologie de pointe, des alliances solides, une expérience de terrain éprouvée et un moral à toute épreuve.


La guerre moderne ne se joue pas sur papier, mais sur le terrain. Et sur ce terrain, le Maroc a déjà une longueur d’avance.

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