MOSCOU APPUIE LE PLAN D’AUTONOMIE MAROCAIN, NOUVEAU REVERS POUR ALGER

À l’approche de la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies prévue fin octobre à New York, un développement diplomatique de premier plan confirme la solidité et la cohérence de la position marocaine. La Fédération de Russie, membre permanent du Conseil de sécurité, se montre désormais favorable à la proposition marocaine d’autonomie pour le Sahara sous souveraineté du Royaume.

Cette évolution marque un tournant stratégique dans la posture traditionnelle de Moscou, longtemps prudente sur ce dossier. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, s’est exprimé ce lundi à Moscou devant plusieurs médias, affirmant que le plan d’autonomie marocain pouvait être considéré comme une forme de “droit à l’autodétermination”, dès lors qu’il repose sur le dialogue et l’accord des parties concernées, sous la supervision des Nations unies.

Lavrov a rappelé que la Russie privilégie la voie de la concertation et rejette les initiatives unilatérales, soulignant que l’initiative marocaine correspond pleinement à l’esprit et à la lettre des résolutions du Conseil de sécurité. Cette déclaration, d’autant plus significative que Moscou présidera la prochaine session du Conseil consacrée au Sahara marocain, traduit une reconnaissance claire de la crédibilité et du sérieux du plan marocain, proposé depuis 2007 et appuyé par un nombre croissant de pays à travers le monde.

Mais cette évolution diplomatique met en lumière l’énième échec du régime algérien, qui s’agite depuis des décennies dans toutes les tribunes internationales pour tenter, en vain, de contrecarrer la marche du Maroc. Obsédé par la création d’un pseudo « État sahraoui », le pouvoir d’Alger s’enferme dans une logique de sabotage et d’obstruction systématique. Le 29 décembre 2024, le président Abdelmadjid Tebboune l’a d’ailleurs reconnu devant le Parlement, en admettant que son pays s’était brouillé avec plusieurs États européens, dont la France et l’Espagne lorsque ces derniers ont soutenu la position marocaine sur le Sahara. Cette confession confirme à quel point la diplomatie algérienne est devenue prisonnière du dossier saharien, incapable de s’en émanciper pour servir les véritables intérêts de son peuple.

Le régime algérien continue de dénoncer, au nom d’un prétendu “respect du droit international”, les pays qui appuient la souveraineté marocaine. Mais dans les faits, les résolutions onusiennes n’ont jamais évoqué la création d’un État artificiel, ni maintenu le principe d’autodétermination dans le sens que cherche à lui imposer Alger. Sa stratégie repose sur le blocage, le refus des tables rondes et la perpétuation d’un statu quo qui dessert toute la région.

Cette posture d’isolement contraste avec le réalisme marocain, qui inspire la confiance des grandes puissances. Après Washington, Madrid, Berlin et désormais Moscou, le plan d’autonomie marocain s’impose comme la seule solution crédible, pragmatique et durable.

Reste à savoir si l’Algérie osera critiquer cette déclaration de Sergueï Lavrov, un homme qui, jusqu’ici, avait toujours maintenu une neutralité prudente en s’abstenant lors des votes sur les résolutions du Sahara. Rien n’est moins sûr, car le régime algérien n’avait pas réagi lorsque ce même Lavrov avait expliqué, en 2024, les raisons du refus d’intégrer l’Algérie au BRICS, soulignant que ce pays ne remplissait pas les critères d’un État ayant le poids, le prestige et la crédibilité nécessaires sur la scène internationale. Un silence révélateur de l’inconfort d’Alger face à ses propres contradictions et à la perte progressive de son influence.

Face à ce déséquilibre, le Maroc poursuit sereinement sa trajectoire, porté par une diplomatie d’équilibre, de constance et de vision. Si la Russie confirme cette orientation lors de la prochaine réunion du Conseil de sécurité, le Royaume sortira renforcé, tandis que le régime algérien, englué dans ses postures idéologiques, apparaîtra une fois de plus comme l’unique acteur régional opposé à la paix et à la stabilité.