WASHINGTON RÉAFFIRME : "LE SAHARA EST MAROCAIN" ET PROMET L’OUVERTURE D’UN CONSULAT

Dans un entretien exclusif accordé à la chaîne saoudienne Acharq News le 16 octobre 2025, Massad Boulos, conseiller pour l’Afrique et le Moyen-Orient du président américain Donald Trump, a tenu des propos d’une portée géopolitique majeure :

« Le Sahara est marocain, et un consulat américain y ouvrira bientôt. »

Une déclaration claire, sans ambiguïté, qui confirme la continuité de la position américaine sur la souveraineté du Maroc sur ses Provinces du Sud. Boulos a affirmé que l’administration Trump, dès son retour à la Maison-Blanche, mettra en œuvre l’ouverture d’un consulat américain au Sahara marocain, concrétisant ainsi l’engagement pris en 2020 par le président républicain.

Lorsqu’un journaliste a employé l’expression Sahara occidental, le conseiller l’a immédiatement corrigé :

« Il s’agit du Sahara marocain. »

Une précision lourde de sens, qui réaffirme que pour Washington, la question n’est plus sujette à débat. Les États-Unis reconnaissent pleinement la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire, du nord au sud, de Tanger à Lagouira.

Massad Boulos a par ailleurs salué les positions “historiques et nobles” de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qualifiant le dernier Discours Royal d’« historique ». Selon lui, le Souverain incarne une vision de stabilité et de paix, en appelant à une solution politique réaliste et durable, acceptable par toutes les parties.

Il a rappelé que Donald Trump avait, dès son premier mandat, considéré la question du Sahara comme un dossier clos :

« Le président Trump a toujours insisté sur une solution durable, fondée sur la souveraineté du Maroc et le développement régional », a-t-il souligné.

Fait notable, Massad Boulos a également évoqué ses récents entretiens à Alger, révélant que les dirigeants algériens eux-mêmes « souhaitent une sortie définitive de ce conflit ». traduisant en réalité une évolution du ton algérien face à l’isolement croissant du régime dans ce dossier.

À l’approche du renouvellement du mandat de la MINURSO au Conseil de sécurité de l’ONU, le message américain envoie un signal limpide : le temps de l’ambiguïté est révolu. Le Maroc avance, reconnu et soutenu, pendant que l’Algérie s’enferme dans une posture stérile et coûteuse.

En conclusion, le conseiller américain a tenu à remercier les alliés européens, France, Royaume-Uni, Espagne et Union européenne pour leur rôle dans la recherche d’un règlement pacifique :

« Nous sommes plus optimistes que jamais pour que ce dossier trouve, inchallah, un dénouement positif et durable. »

Un optimisme partagé par le Royaume, dont la diplomatie sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI n’a cessé d’accumuler les succès, tandis que l’Algérie, prisonnière de sa rhétorique, se voit contrainte de constater que le monde entier reconnaît désormais la réalité du terrain : le Sahara est marocain.