LE CAFTAN MAROCAIN FAIT EXPLOSER LES NERFS DU RÉGIME ALGÉRIEN
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Il arrive parfois qu’un simple courrier révèle ce que des années d’observation politique peinent à saisir. C’est exactement ce qui s’est produit lorsque l’UNESCO a reçu un e-mail inattendu, rédigé dans un style si décalé, si violent et si inhabituel qu’il a immédiatement attiré l’attention. Provenant d’une adresse officielle algérienne relevant du ministère de la Culture, le message se présentait comme une prise de position sur le dossier d’inscription du Caftan marocain au patrimoine culturel immatériel de l’humanité. En réalité, il n’avait rien d’une communication institutionnelle mais plutôt un dérapage et surtout un aveu de nervosité et une chute de masque spectaculaire.
Le texte, censé être écrit dans le formalisme diplomatique qu’exige l’UNESCO, laissait plutôt transparaître l’état d’excitation dans lequel se trouve aujourd’hui le régime algérien dès qu’il est question du patrimoine marocain. On y lisait des insultes, des expressions de rue, des termes volontairement humiliants, notamment l’injure “fils de Bousbir” adressée aux Marocains, ou encore cette manière obsessionnelle de désigner notre pays comme le “Royaume de Marrakech”, une formule que seuls les cercles les plus idéologisés d’Alger utilisent pour nier la continuité historique du Maroc. À travers cet e-mail, Alger ne cherchait pas à convaincre l’UNESCO, mais à exorciser sa propre frustration.

Car ce qui se joue réellement dans cette affaire dépasse de loin la question du Caftan. La colère algérienne naît d’une obsession identitaire qui s’amplifie à mesure que le Maroc consolide son rayonnement culturel sur la scène internationale. L’inscription du Caftan, vêtement emblématique aux racines séculaires, porté de génération en génération, façonné par l’artisanat marocain, serait une reconnaissance mondiale de l’un des piliers de l’identité marocaine. Pour Alger, cette perspective est vécue comme une défaite symbolique, une preuve supplémentaire que l’histoire ne peut être réécrite par décret politique. Le Maroc avance, protège son patrimoine et surtout parvient à le documenter auprès de l'UNESCO. Le régime algérien souffre d'un complexe d'infériorité et observe ce mouvement avec une crispation qui se transforme en hystérie dès que le Royaume franchit une nouvelle étape de valorisation internationale.
La réaction marocaine, elle, a été d’une hauteur remarquable. Là où l’Algérie envoyait un texte truffé de termes offensants, Rabat a répondu par une lettre rédigée avec la rigueur d’un État qui se respecte. Le représentant permanent du Maroc auprès de l’UNESCO a transmis une note diplomatique impeccable, rappelant calmement les exigences éthiques de l’organisation, détaillant les propos déplacés de la partie algérienne, et soulignant les tentatives répétées d’Alger d’instrumentaliser la culture à des fins politiques. Là où l’Algérie s’abandonnait à l’invective, le Maroc invitait au respect et à la transparence.
Cette différence de ton résume à elle seule la fracture entre les deux systèmes. D’un côté, un régime qui, faute de réussir à construire un récit national solide, cherche désespérément à s’approprier celui des autres, quitte à s’emporter au point d’envoyer à l’UNESCO des e-mails dignes de messages anonymes sur les réseaux sociaux. De l’autre, un Royaume dont la profondeur historique n’a pas besoin d’être inventée, un pays qui ne se sent jamais menacé lorsqu’il expose son patrimoine, parce qu’il est ancré, reconnu, transmis, étudié et jalousement protégé.

Ce coup de colère algérien intervient à un moment clé : décembre 2025 marquera la session du Comité du patrimoine immatériel de l’UNESCO qui doit rendre sa décision finale sur le Caftan marocain. Le dossier, relancé en 2025 après une première présentation en 2023, est solide, complet et minutieux. Il décrit un art qui n’a jamais cessé d’exister, qui évolue sans se dénaturer, et qui témoigne d’une civilisation vivante. Et c’est précisément cette continuité qui rend Alger fébrile. Car le Maroc possède ce que le régime algérien n’a jamais réussi à fabriquer : une légitimité culturelle organique, profonde et incontestable.
En réalité, cet épisode a mis en lumière quelque chose de beaucoup plus grave que la bataille autour d’un vêtement traditionnel. Il révèle le désarroi d’un régime qui ne sait plus comment masquer son rapport maladif au Maroc, cette fixation qui le pousse à réagir à chaque initiative marocaine comme si l’existence même de notre patrimoine menaçait l’intégrité du leur. L’e-mail envoyé à l’UNESCO n’est pas un dérapage isolé : c’est le symptôme d’une perte de contrôle, d’un état d’énervement permanent et incapacité chronique à accepter que le Maroc rayonne sans que cela n’ait rien à voir avec l’Algérie.
Le Caftan n’est pas seulement un vêtement : c’est un symbole de cette continuité millénaire qui traverse le temps, que nul courriel hystérique ne pourra altérer. Et c’est précisément ce calme marocain et cette assurance tranquille qui, plus que tout, fait perdre la tête au régime algérien.











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